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La tête à rire
30 janvier 2013

Choc !

panick

Je viens de finir de retravailler ma pièce à deux personnages En bons voisins. Comme ça fait un bout de temps que je l'ai postée sur ce blog, j'ai fait une recherche sur Google hier pour voir si le titre n'avait pas été utilisé depuis par quelqu'un d'autre. Et quelle est ma surprise de tomber sur cette page sur le site de Billetréduc (ici) et de voir que ma pièce va être jouée au théâtre Bouffon à Paris des mois de mars à mai. Hello? Qu'est-ce qui se passe, là ?

Personne m'a dit que ça allait se faire. J'avais envoyé le texte en effet à une personne au mois d'octobre qui se disait intéressée, elle m'avait dit que l'idée serait de la jouer sur Paris dans une petite salle vers l'été, que le metteur en scène me contacterait, mais comme personne ne l'a fait, je me suis dit que c'était tombé à l'eau.

Il me semble que si on utilise le nom de quelqu'un sur une affiche, on doit avertir la personne en question... Je n'ai été consultée à aucun moment, ne sais absolument pas ce qu'ils ont fait du texte, je ne reconnais pas tout à fait mon histoire dans leur synopsis (qui comporte faute d'orthographe et doublon), j'ai l'impression qu'ils l'ont adaptée (voire vulgarisée en voyant l'affiche), bref, je ne suis pas très jouasse. A suivre...

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29 janvier 2013

David Greig

SAM_0025Encore un auteur dont je n'ai jamais entendu parler. David Greig est un auteur écossais qui a pourtant écrit pas mal de pièces.

On vient de me conseiller Nuit d'été, une pièce qui est jouée à la Manufacture des Abbesses à Paris en ce moment (voir ici). Il s'agit d'une comédie romantique moderne qui a l'air sympa, mêlant texte et chansons.

Comme je ne peux pas aller voir le spectacle, je viens d'acheter le texte (en anglais malheureusement, la traduction en français ne semblant pas avoir été publiée). La pièce en anglais s'appelle Midsummer.

A bientôt donc après lecture.

28 janvier 2013

"La grotte" (8H, 5F, un garçon)

DSC01875La grotte de Jean Anouilh, une pièce en deux actes publiée dans la collection Folio (numéro 917).

En voilà une pièce pas banale ! Je ne savais pas que Jean Anouilh avait joué ainsi avec la relation auteur/personnages. Cela fait penser à Pirandello bien sûr, auteur que j'aime aussi beaucoup.

Comme je m'interroge beaucoup sur l'écriture dramatique, forcément, j'ai accroché, mais c'est une pièce assez riche, qui brasse beaucoup de thèmes, et il y a bien des moments où l'on se demande où tout cela va mener.

C'est une histoire du théâtre dans le théâtre. Un auteur a commencé une histoire qu'il ne sait pas finir. Il ne sait pas où il va avec ses personnages et le dit au public, mais les personnages ont été créés et continuent à exister malgré lui. L'auteur les regarde évoluer, pas toujours content de voir ce qu'ils font de son histoire, souvent frustré.

L'histoire qu'il voulait raconter était celle d'un meurtre, le meurtre de Marie-Jeanne, une cuisinière. La pièce se déroule dans la cuisine d'une maison aristocratique où elle vient de trouver la mort.  Il y a un commissaire qui essaie d'elucider le tout et de remettre l'auteur dans le droit chemin, un séminariste qui remet en cause sa vocation, une jeune cuisinière enceinte, les employeurs aristocrates qui vivent à l'étage... cela fait beaucoup de monde.

Je la relirai un de ces quatre, car c'est un texte intéressant. Malgré que cette pièce soit sur la confusion totale d'un auteur, un auteur dépassé par son histoire, j'ai été effarée de la manière dont ce chaos a été décrit. Très bien mené, curieusement bien maîtrisé. Une pièce qui à mon avis n'a pas dû être évidente à écrire.

27 janvier 2013

Alfred Hitchcock interviewé par François Truffaut

microphoneEn voulant commander le livre de François Truffaut consacré à ses interviews avec Alfred Hitchcock, je suis tombée sur ce site où l'on peut écouter les enregistrements directement. Pour le lien, voir ici.

J'ai écouté les 25 sections (il faut du temps, douze heures en tout), mais c'est passionnant.

Tout d'abord, Hitchcock y parle avec un anglais parfait, lentement, très compréhensible, et ses propos sont traduits aussi vite en français par Helen Scott pour François Truffaut (qui ne parle pas du tout anglais et dont les tentatives font bien rire ses interlocuteurs – bonjour l'accent !).

C'est intéressant d'avoir un auteur/metteur en scène qui s'entretient avec un autre cinéaste. François Truffaut revient sur la carrière d'Hitchcock, sur chacun de ses films et ne mâche pas ses mots (pour lui, les films britanniques sont nuls, il n'y a aucun artiste peintre valable en Angleterre...)  ce qu'Hitchcock prend curieusement très bien (il était alors bien ancré dans sa carrière américaine). François Truffaut n'aime pas certains de ses films et lui dit carrément mais est très élogieux quand il les adore (comme Les enchaînés), ce qui donne un entretien assez marrant à écouter, car très honnête.

En passant, j'ai relevé quelques noms de dramaturges cités par Hitchcock, tels que Sean O' Casey, Robert Sherwood, Samson Raphaelson, James Bridie, et je vais essayer de lire au moins une de leurs pièces. Il mentionne aussi le  producteur David O. Selznick et le scénariste Ben Hecht (que l'on retrouve dans la pièce Moonlight and Magnolias de Ron Hutchinson, message du 12 octobre 2012 ) et il faudra aussi que je lise quelque chose sur eux.

Ces interviews donnent une bonne vue de la manière dont on bossait à l'époque, le pouvoir des studios. Hitchcock attribue l'échec de certains de ses films à un mauvais casting. Les grands acteurs refusant de jouer le rôle de vilains, il devait bien souvent embaucher des acteurs de seconde catégorie.

Des questions intéressantes posées par Hitchcock :

Pourquoi l'histoire devient démodée ? (déjà à cette époque, Hitchcock déplorait le fait qu'on s'éloignait de la bonne fiction, que la vogue n'était plus aux bonnes histoires, réfléchies, structurées)

Est-il est bon d'approcher un sujet sérieux avec un regard humoristique ? (Truffaut lui fait remarquer que le succès de ses films vient de leur approche un peu désinvolte, humoristique, même si le sujet est sérieux. Quand son regard a été moins léger, le public n'a pas suivi)

On y trouve des réflexions très intéressantes sur la plausibilité, la vraisemblance. Ils parlent de la manière de filmer (réaliste ou pas), de certaines intrigues de ses films qui, si on réfléchit bien, ne sont pas très plausibles, mais comme le dit Hitchcock, si on ne souhaite pas utiliser son imagination et tricher avec la réalité, il faut faire des documentaires.

Ces interviews datent de 1962 et je suis étonnée que la démarche de François Truffaut n'ait pas été copiée depuis. J'adorerais entendre Woody Allen, Francis Veber, Bernard Slade, Neil Simon parler de leur métier, revenir sur leurs films ou leurs pièces de théâtre...

26 janvier 2013

"Les enchaînés"

clip_filmJe n'avais jamais vu le film Les enchaînés (titre original : Notorious) d'Alfred Hitchcock (j'ai des lacunes comme ça) et j'ai trouvé ce film parfait. Parfaitement joué, parfaitement dialogué, parfaitement mené, bref super bien dosé. Il date de 1946.

Les prestations des deux acteurs principaux, Ingrid Bergman et Cary Grant, sont fantastiques. Dès le début je me suis fait prendre par les mimiques d'Ingrid Bergman, femme légèrement perdue qui semble trouver réconfort dans l'alcool. On n'a pas encore vu le visage de l'homme qui semble retenir toute son attention (Cary Grant est filmé de dos pendant un bon moment), bref après ça je n'ai pas lâché.

J'aime l'humour de ce film, mais aussi la simplicité, la maîtrise. Le mélange des genres aussi est bien fait, une histoire romantique sur un fonds d'espionnage.

L'histoire : Alicia est la fille d'un espion nazi qui accepte, sur la demande d'un agent du gouvernement nommé Devlin, de se rapprocher d'un homme et de ses relations douteuses. Alicia accepte par amour pour Devlin de se rapprocher d'un certain Sebastian et de le séduire. Mission accomplie puisque Sebastian n'est pas long à la demander en mariage, demande qu'elle accepte car Alicia est un peu désoeuvrée et pas très sûre des sentiments de Devlin à son égard. Les choses se compliquent lorsque Sebastian et sa mère comprennent à quoi elle joue et tentent de l'empoisonner.

Cela fait un bout de temps que je n'ai pas écrit de message sur un film et pourtant j'en vois toujours, mais je les oublie aussi vite, surtout les comédies romantiques qui ne volent généralement pas très haut. J'en regarde pas mal, la plupart du temps les yeux écarquillés par le peu d'imagination et la lourdeur des scénaristes.

Ce film remonte le niveau et toute personne intéressée par l'écriture d'un scénario devrait le voir pour son habileté. Une leçon d'écriture d'Hitchcock (comme le disait François Truffaut).

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25 janvier 2013

"Joyeuses Pâques" (3H, 5F)

DSC01598Joyeuses Pâques de Jean Poiret, une pièce en quatre actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 720).

Une pièce que j'ai lue il y a trois ou quatre ans. Je viens de la relire et une seconde lecture permet de mieux se rendre compte à quel point elle est bien foutue. Tout part d'un gros mensonge, comme c'est le cas dans les pièces de boulevard, qui prend des ampleurs grotesques plus on avance dans la pièce. Peut-être un peu daté et tiré par les cheveux, mais bien fait.

L'histoire : Stéphane est marié à Sophie. Lorsque sa femme s'absente pour le week-end de Pâques, Stéphane décide d'en profiter pour inviter une jolie fille nommée Julie chez eux. Il est un peu stressé, n'ayant pas l'habitude de ramener de telles conquêtes, mais il n'a malheureusement pas le temps de faire plus ample connaissance avec Julie que sa femme rapplique suite à une grève d'avion. Stéphane a alors l'idée de faire passer Julie pour sa fille, fruit d'une ancienne liaison. Son épouse essaie d'accueilllir sa "fille" comme elle peut, mais évidemment les embrouilles se multiplient...

J'adore la première scène de cette pièce. Elle se passe pratiquement dans l'obscurité. On y voit Stéphane guider Julie chez eux, complètement parano de voir sa femme débarquer. Elle est très marrante, pas très romantique (ce qui la rend si drôle), et c'est un miracle que cette Julie ne parte pas en courant.

Jean Poiret était un dramaturge bien talentueux, je trouve.

24 janvier 2013

Traverse Theatre, Edimbourg

Tant que j'y suis à prendre de bonnes résolutions pour cette année...

Mon ambition est d'aller assister à une soirée de réunion d'auteurs au théâtre Traverse, à Edimbourg, dans le cadre de leur initiative Word, Word, Word. J'en ai déjà parlé (message du 19 avril 2012) et je compte bien aller y faire un tour (et prendre des photos si on m'autorise) pour voir comment tout cela se déroule...

A suivre donc.

23 janvier 2013

Passer à l'action...

distributionVoilà ce que je souhaiterais faire cette année.

Finir ma pièce à vingt personnages sur la préparation d'un spectacle, la traduire en anglais, puis la présenter à une troupe amateur au Royaume-Uni, si possible pas trop loin d'Edimbourg. J'aimerais m'investir dans la réalité des choses, le côté pratique du montage d'une pièce...

Voyons si j'arrive à réaliser ce souhait.

22 janvier 2013

"Les menteurs" (4H, 4F)

DSC03225Les menteurs d'Anthony Neilson, une pièce publiée par les éditions Intervalles.

Lors de mon dernier retour à Paris en octobre dernier, on pouvait voir Philippe Chevallier et Régis Laspalès en tenues de gendarmes affichés un peu partout dans le métro.

J"ai bien aimé ce texte mais il s'agit d 'une farce grinçante, un peu vache. Ce que j'aime bien c'est que la pièce est concise, bien structurée et la fin ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe mais découle bien de tout le reste. Un texte bien foutu quand on le lit et qui, j'espère, ne tombe pas dans le vulgaire quand on le voit sur scène.

L'histoire : nous sommes le soir du réveillon de Noël. Deux agents de police frappent à la porte d'un couple âgé pour leur annoncer que leur fille vient de périr dans un accident de voiture. Ils ne savent pas comment s'y prendre pour leur apprendre la nouvelle, tardent à leur dire, car monsieur est fragile du cœur et madame perd déjà un peu la boule. Ils vont donc de malentendu en malentendu pour éviter d'avouer la vraie raison de leur visite, alors qu'ils sont rejoints par une voisine un peu inquiétante, une jeune fille qui porte le même nom que la fille soi-disant décédée, un pasteur... chacun y allant de son petit grain de folie jusqu'au dénouement final.

A un moment je me suis dit "oh non, on va tomber dans la farce vulgaire" mais à la lecture cela passe assez vite et je ne pense pas que cela soit vulgaire à regarder malgré des épisodes de strip-tease et que trois des personnages se retrouvent en petite tenue à la fin. La mise en scène est importante là, et bien sûr à la lecture je ne peux pas juger.

Je vais voir si Anthony Neilson a écrit d'autres pièces, car cette histoire est bien maîtrisée, même si peut-être pas pour les goûts les plus raffinés

20 janvier 2013

Un spectacle dans un fauteuil

Je viens de lire un article datant du 30 janvier 2010 sur l'édition théâtrale, que l'on peut trouver sur le blog de Pierre Assouline (voir ici).

Intéressant cet article. Je ne savais pas qu'Alfred de Musset avait comparé la lecture d'une pièce à "un spectacle dans un fauteuil". Je ne savais pas non plus que suite à des critiques catastrophiques d'une de ses pièces, il avait refusé pendant des années que ses autres textes soient représentés.

Cet article parle de la condition fragile de l'édition théâtrale. Lisant beaucoup de théâtre, achetant pas mal de pièces, j'ai du mal à comprendre le manque d'engouement des autres pour cette forme de lecture, mais heureusement que les éditeurs continuent à publier des pièces chaque année car comment on ferait sinon pour garder une trace de ce qui se passe ?

Bravo aux courageux éditeurs de théâtre donc !

19 janvier 2013

Conor McPherson

SAM_0011Je parlais l'autre jour de cet auteur irlandais que je ne connais pas du tout. Voilà, j'ai trouvé un premier recueil de ses pièces (en anglais malheureusement) qui me donnera une bonne idée de son style.

On y trouve les textes suivants : Rum and Vodka, The Good Thief, This Lime Tree Bower, St Nicholas.

Aucune idée de quoi ces pièces parlent. A voir donc.

18 janvier 2013

Un texte n'est jamais fini...

... il est abandonné.

Je dis ça suite à une remarque que je viens d'entendre :

"An artist will only abandon a work when he has a deadline. Music and art is never truly finished, it is just abandoned."

J'aime bien cette remarque. Elle vient de Mike Portnoy, un musicien batteur du groupe Transatlantic.

C'est si juste !

17 janvier 2013

Un texte est-il jamais fini ?

question_markPlus j'avance, plus je me dis que non. On pourrait passer toute une vie sur une même histoire et la décliner à l'infini. Je me vois bien chaque année relire mes pièces et changer des trucs.

C'est pour ça qu'il faut savoir dire Stop ! un jour, sinon la folie ne serait pas loin.

16 janvier 2013

"Deux tickets pour le paradis" (3H, 2F)

DSC03226Deux tickets pour le paradis de Jean-Paul Alègre, une pièce publiée par l'Avant-Scène (collection quatre-vents).

Ce n'est pas parce que Jean-Paul Alègre a gentiment laissé un commentaire sur ce blog que j'ai lu cette pièce. Je voulais la lire et plusieurs autres de lui d'ailleurs (Agnès Belladone, La ballade des planches) depuis un bout de temps. Est-ce que j'ai aimé ? J'ai beaucoup aimé. Je l'ai déjà dit, j'aime les pièces comiques, les idées fantaisistes, et les pièces qui parlent de l'au-delà, donc j'ai été servie.

L'histoire : Jeff arrive un peu paumé avec une valise vide dans ce qui a l'air d'être le Paradis. Il y croise Dieu, saint Pierre, Marie et Angélique, la fille de Dieu (oui, oui, Dieu a une fille), et personne ne sait vraiment ce qu'il fait là. S'est-il trompé de porte, a-t-il bien mérité d'arriver ici ? Dieu mène l'enquête, essaie d'élucider le mystère de sa présence et il y a urgence dans la mesure où  le courant entre Jeff et sa fille Angélique semble super bien passer...

J'ai adoré le dénouement lié à la valise vide (je n'en dévoilerai pas davantage pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui n'ont pas lu la pièce), et certaines trouvailles comme la musique qui accompagne toujours l'entrée de Dieu et qui donne des idées aux autres... les jeux de mots sur Dieu (nom de Dieu devenant nom de moi dans sa bouche, forcément)... les personnalités bien marquées de saint Pierre qui râle un peu tout le temps, Marie qui se demande où est passé son fils Jésus, le fort intérêt que Dieu semble porter au Tour de France...

Il va falloir que je la relise une seconde fois car elle est assez riche mine de rien.

Parfois je me demande pourquoi certaines pièces ont du succès ou si je dois vraiment les classer dans ma catégorie "Pièces comiques", aucun problème de ce genre aujourd'hui.

15 janvier 2013

Idées de pièces...

creuse_meningeOn me contacte parfois pour me demander si je connais des pièces correspondant à des distributions bien précises, du genre 4F ou 1H,1F ayant la quarantaine ou plus. Lorsque je ne sais pas trop quoi suggérer (je n'ai jamais lu une pièce sur 4 femmes par exemple), cela me trotte dans la tête et j'essaie de trouver une idée pour écrire une pièce moi-même sur le sujet.

Un exercice comme un autre après tout.

C'est comme ça que j'ai commencé un projet qui s'appelle Des petits riens pour 4 femmes justement. Je cherche une idée à la minute pour deux personnages ayant la quarantaine.

Voilà comment naissent des pièces parfois.

14 janvier 2013

Conor McPherson

On m'a demandé il n'y a pas longtemps si je connaissais l'auteur Conor McPherson. Ben non, je ne connaissais pas. En faisant une recherche Google, j'ai lu qu'il était irlandais et considéré comme l'un des plus talentueux dramaturges contemporains.

Donc voilà, je vais acheter une ou deux de ses pièces pour me faire une idée.

A suivre donc.

11 janvier 2013

"Tout mon amour" (3H, 2F)

SAM_0002_ConvertedTout mon amour de Laurent Mauvignier, une pièce publiée par les éditions de Minuit.

J'ai acheté cette pièce à cause du titre, car c'est un titre que je cherchais à un moment donné et que je n'ai pas trouvé. Bref, en regardant d'un peu plus près de quoi parlait cette pièce, j'ai aussi été intriguée par le fait qu'il s'agissait de l'histoire d'un fils qui venait d'enterrer son père et que certains personnages étaient décédés ou pas tout à fait réels.

Il s'agit d'un huis clos familial entre des parents, leur fils, l'apparition de leur fille disparue des années plus tôt dans des circonstances mystérieuses et le grand-père décédé qui vient juste d'être enterré. C'est une pièce sur le chagrin d'une famille suite à la disparition d'un enfant, mais aussi sur des conflits familiaux jamais réglés.

L'auteur ne donne pas de noms à ses personnages mais que des initiales M (pour mère), P (pour père) F (pour fils), etc. Seule leur fille, Elisa, est nommée. Plus difficile à lire selon moi, mais pour la représentation, c'est vrai que cela ne change rien. Est-ce vraiment leur fille d'ailleurs ou un fantôme, une apparition du fait d'un besoin collectif alors qu'ils se retrouvent dans la maison du grand-père, lieu de sa disparition ? On ne saura pas.

Je n'ai pas trouvé ça très original. Je m'attendais à quelque chose de moins évident, de plus inventif vu l'idée de départ. On assiste à la réaction de gens face à une situation donnée, mais la situation elle-même n'est pas expliquée, ce qui fait qu'on reste assez extérieur à l'action, détaché. Une pièce qui me laisse assez froide, qui ne m'a pas fait énormément d'effet.

10 janvier 2013

Derniers achats de livres

Voici mes derniers achats :

DSC02819DSC02817

Tout d'abord, Louis Jouvet : témoignages sur le théâtre, puis une pièce de William Gibson, Deux sur la balançoire.

DSC02943DSC02950 

Puis deux pièces d'Edouard Bourdet : Vient de paraître et Fric-Frac.

8 janvier 2013

"Burning Issues" (5H, 1F)

DSC03114Burning Issues de Ron Hutchinson, une pièce en deux actes (en anglais) publiée par les éditions Faber and Faber.

Je préfère les comédies de Ron Hutchinson à ses drames. Il a un style très marrant, très cinglant, et on est porté par ses dialogues du début jusqu'à la fin. Cette pièce se passe dans le milieu de l'édition, qu'il n'épargne pas, et j'ai trouvé certains échanges vraiment amusants.

Voici l'histoire : Une maison d'édition s'apprête à publier le journal d'un de leurs grands auteurs mais découvre que ce journal n'a rien à voir avec ce qu'il a publié jusque-là et est truffé de propos racistes et horreurs du genre. Doivent-ils publier ou pas ?

Voilà en gros la question posée. C'est vrai que cela fait peut-être un peu maigre quand on la réduit à ça, et que la mort subite de deux des personnages est bien arrangeante pour l'auteur, mais j'ai quand même bien aimé.

Je ne suis pas sûre d'avoir compris comment la pièce se termine (ce qui arrive lorsqu'on ne lit pas une pièce dans sa langue maternelle), mais l'ensemble, le style, le tempo m'a plu. Je vais aller voir les autres comédies qu'il a écrites. J'ai entendu parler de Rat in the Skull par exemple...

J'aimerais bien que ses comédies soient publiées en français, cela m'en faciliterait la lecture et je suis sûre que son humour sec plairait à d'autres que moi.

6 janvier 2013

"Jalousie" (5H, 4F)

DSC02581Jalousie, une pièce de Sacha Guitry publiée dans la collection Omnibus (Presses de la Cité).

Une pièce marrante, qui fonctionne bien, sur le thème de la jalousie aveuglante d'un mari.

L'histoire : Albert Blondel est un homme qui a ses habitudes. Il rentre chez lui à la même heure tous les soirs et se demande ce qu'il va pouvoir dire à sa femme pour justifier son retard. Il pense à diverses excuses lorsqu'il réalise que sa femme n'est pas là non plus. Son sang ne fait qu'un tour, il s'imagine que sa femme le trompe et le voilà rongé par la jalousie, ce qui exaspère sa femme et la pousse dans les bras d'un autre.

J'ai bien aimé cette pièce. Elle est marrante, entièrement consacrée à un trait de caractère que tout le monde connaît plus ou moins, mais poussé à l'extrême, bien sûr. Le problème de la jalousie traité de manière gaie, divertissante, quoi.

Un texte que je verrais volontiers sur scène.

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