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La tête à rire
22 janvier 2013

"Les menteurs" (4H, 4F)

DSC03225Les menteurs d'Anthony Neilson, une pièce publiée par les éditions Intervalles.

Lors de mon dernier retour à Paris en octobre dernier, on pouvait voir Philippe Chevallier et Régis Laspalès en tenues de gendarmes affichés un peu partout dans le métro.

J"ai bien aimé ce texte mais il s'agit d 'une farce grinçante, un peu vache. Ce que j'aime bien c'est que la pièce est concise, bien structurée et la fin ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe mais découle bien de tout le reste. Un texte bien foutu quand on le lit et qui, j'espère, ne tombe pas dans le vulgaire quand on le voit sur scène.

L'histoire : nous sommes le soir du réveillon de Noël. Deux agents de police frappent à la porte d'un couple âgé pour leur annoncer que leur fille vient de périr dans un accident de voiture. Ils ne savent pas comment s'y prendre pour leur apprendre la nouvelle, tardent à leur dire, car monsieur est fragile du cœur et madame perd déjà un peu la boule. Ils vont donc de malentendu en malentendu pour éviter d'avouer la vraie raison de leur visite, alors qu'ils sont rejoints par une voisine un peu inquiétante, une jeune fille qui porte le même nom que la fille soi-disant décédée, un pasteur... chacun y allant de son petit grain de folie jusqu'au dénouement final.

A un moment je me suis dit "oh non, on va tomber dans la farce vulgaire" mais à la lecture cela passe assez vite et je ne pense pas que cela soit vulgaire à regarder malgré des épisodes de strip-tease et que trois des personnages se retrouvent en petite tenue à la fin. La mise en scène est importante là, et bien sûr à la lecture je ne peux pas juger.

Je vais voir si Anthony Neilson a écrit d'autres pièces, car cette histoire est bien maîtrisée, même si peut-être pas pour les goûts les plus raffinés

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Commentaires
C
J'ai lu cette pièce, j'en parle quelque part sur le blog. Une pièce très sympa en effet.<br /> <br /> Christine
O
Petite note : le titre original de la pièce d'Ayckbourn est "Relatively speaking".<br /> <br /> A bientôt.<br /> <br /> Gérard
C
Peut-on écrire une pièce de boulevard sans avoir recours au mensonge ? C'est l'ingrédient essentiel, en effet. <br /> <br /> <br /> <br /> "Les menteurs" est une pièce intéressante car normalement les mensonges concernent un mari, sa femme, la maîtresse ou l'amant, des histoires d'adultère qui sentent un peu le réchauffé de nos jours, mais là pas du tout. Il s'agit d'un mensonge d'un autre ordre, différent, ce qui est sympa. <br /> <br /> <br /> <br /> Je comprends que cette pièce ait été montée (je crois bien d'ailleurs que les deux acteurs principaux ont aidé au montage financier du spectacle).<br /> <br /> <br /> <br /> A bientôt,<br /> <br /> Christine
O
Il est vrai que, depuis Corneille, le mensonge (voir la dissimulation même légère, de la vérité) est un sujet en or pour la comédie. On peut penser à une part énorme du théâtre dit "de boulevard". Sans oublier cette merveille d'humour, quasiment surréaliste, "Pantoufle", de Alan Ayckbourn.

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