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La tête à rire
30 novembre 2012

Envoi par mail

J'ai l'impression que les envois de pièces que l'on fait par mail à différents théâtres ou organisations se perdent dans la nature. Cela fait plusieurs fois que j'en fais l'expérience. C'est sympa, c'est rapide, pas de frais de poste, mais il est plus facile de perdre un texte dans son ordi que si on l'a une pile de papiers sur son bureau.

Je privilégie à nouveau les envois par courrier.

Une remarque en passant...

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29 novembre 2012

"Laterna magica"

DSC02577Laterna magica d'Ingmar Bergman, un livre publié dans la collection Folio (numéro 2238).

J'aime lire des biographies d'auteurs, savoir comment ils ont commencé, ce qui les a poussés à écrire des scénarios et pièces de théâtre, à dédier leur vie à leur passion.

En lisant ce livre, je me suis dit que si j'avais eu la chance de côtoyer Ingmar Bergman lors d'un tournage par exemple, je n'aurais pas été très à l'aise. Lorsque j'ai lu la biographie de Jean Anouilh, Anouilh, un auteur "inconsolable et gai", je me suis dit que j'aurais bien aimé sa compagnie, que Jean Anouilh aurait été approchable, qu'on aurait même pu discuter théâtre. En lisant celle d'Eric Lax sur Woody Allen, pareil. Woody Allen ne prendrait peut-être pas le temps de me parler comme l'aurait fait Jean Anouilh, mais au moins il serait possible de l'étudier de loin. Ingmar Bergman en revanche, je crois bien qu'il m'aurait foutu les jetons et que j'aurais été me réfugier dans la pièce d'à côté.

Pas besoin de lire une biographie d'Ingmar Bergman pour se rendre compte que c'était un homme complexe. En voyant un de ses films, on le sait. Un homme torturé, en proie à de sacrés coups de gueule, à tout foutre en l'air si quelque chose ne lui plaisait pas (on ne devait pas toujours rigoler sur les tournages). Mais un homme intelligent, ce qui est très clair aussi lorsqu'on voit ses œuvres, lucide et qui revient honnêtement sur ses emportements, ses défauts.

Ce que j'ai trouvé étonnant, c'est sa vie privée, sa capacité à passer de femme en femme. Il tombait amoureux, avait des enfants et au bout de quelques années, hop, il n'était plus satisfait, alors on virait tout, trouvait une autre femme à laquelle il lui faisait aussi des enfants... Il avait acheté un studio pour ses périodes de célibataire et il repartait à chaque fois à zéro. Très nomade et détaché, froid dans sa manière de faire, il semblait perdre contact avec ses gosses.

Ce qui est surprenant aussi, c'est que malgré sa vie personnelle plutôt olé olé, il avait une capacité de travail incroyable. Il montait une dizaine de pièces, s'engageait à faire des films par ci, écrire des scénarios par là... Epoustouflant.

Dans ce livre, on se rend compte qu'il a fait pas mal de bourdes, que ses mises en scène et scénarios n'ont pas toujours rencontré leur public. Il revient honnêtement sur ses textes pas terribles, ses mises en scène décevantes. Il en a parfois pris plein la figure, comme le montre cette critique d'Olof Lagercrantz après la sortie du film Sourires d'une nuit d'été : "L'imagination morbide d'un adolescent couvert de furoncles, les rêves insolents d'un cœur immature, un mépris sans bornes pour la vérité artistique et humaine, voilà quels sont les ressorts puissants qui ont donné naissance à cette "comédie". J'ai honte de l'avoir vue." (Ouille !)

Un livre très bien écrit, à la structure non rigide où il fait part de ses angoisses, de ses rêves un peu inquiétants, tout comme ses expériences terrifiantes étant enfant, lorsqu'il s'est retrouvé par exemple enfermé toute une soirée dans une morgue. Il évoque aussi son éducation stricte, ses parents dépassés par les événements et avec lesquels il a coupé un moment les ponts : une sœur enceinte hors mariage, un frère qui a fait une tentative de suicide et lui qui est parti.

J'ai souri (pourtant ce n'est pas drôle) lorsqu'il fait référence à une scène de rupture avec l'une de ses épouses et qu'il nous renvoie pour en savoir plus à l'un de ses films. "Celui que ça intéresse peut suivre notre entretien (à savoir la scène de rupture entre lui et son épouse Ellen) dans la troisième partie de Scènes de la vie conjugale". Pour la description d'une chambre un peu déprimante d'un hôtel parisien dans lequel il était descendu, "Pour de plus amples informations, je renvoie le lecteur à la chambre des amants dans Le Silence".

C'est assez curieux, il rêvait souvent d'une ville, qui ressemblait un peu à Berlin. Il a essayé trois fois de lui donner forme dans ses créations.

Aucune improvisation en ce qui le concerne : "Le rythme de mes films, je le conçois en écrivant le scénario, à ma table de travail, et il naît devant la caméra. Toute forme d'improvisation m'est étrangère. S'il m'arrive parfois d'être obligé de prendre des décisions sans avoir le temps de réfléchir, je transpire et je me fige de peur. Faire un film, c'est pour moi planifier une illusion dans le moindre détail, c'est le reflet d'une réalité qui, au fur et à mesure que s'écoule ma vie, me paraît elle-même de plus en plus illusoire.

Encore un passage que j'ai noté (et je suis tout à fait d'accord) : "Les services religieux et le mauvais théâtre sont ce qu'il existe de plus long au monde. S'il t'arrive de trouver que la vie passe trop vite, va à l'église ou au théâtre. Alors le temps s'arrête, tu crois que ta montre ne marche plus."

Bref, Ingmar Bergman était un sacré personnage.

28 novembre 2012

J'ai écrit au théâtre Rive Gauche (2)

drinking__2_Conseil marketing du jour : éviter de laisser des mails sur les sites des théâtres après avoir bu deux verres d'alcool !

Eh oui, je reparle du mail inspiré que je viens d'envoyer au théâtre Rive Gauche, leur demandant de mettre ma pièce Avec musique à la poubelle. Je pense que j'aurais dû m'abstenir de les contacter et attendre ma lettre de refus, mais j'avais bu deux verres de vin lorsque je me suis mise à mon clavier et, avec un peu d'alcool dans le sang, leur envoyer un mail m'a paru être une solution très logique à mon problème de la semaine : comment faire pour qu'ils ne lisent pas ce texte qui pourrait être tellement mieux ?

Donc voilà, autant que mes erreurs servent à quelque chose, démarche marketing et boisson alcoolisée ne vont pas bien ensemble !!!

27 novembre 2012

J'ai écrit au théâtre Rive Gauche

dustbin_verteBen oui, je ne tenais plus, je leur ai envoyé un mail pour leur demander de mettre ma pièce Avec musique à la poubelle.

Voilà à quoi ça sert d'envoyer un texte trop vite, on s'énerve en pensant à son texte qui circule alors qu'il n'est pas abouti. Ce n'est pas très malin.

Donc mon conseil du jour est de ne surtout pas suivre mon exemple et de bien réfléchir avant d'envoyer quoi que ce soit à un théâtre, car il y a des manières moins craignos de se faire remarquer d'un comité de lecture que de leur demander, trois mois après la soumission d"un texte, de le mettre aux ordures !

26 novembre 2012

Deux livres d'occasion

DSC03137DSC03134 Voici deux livres que j'ai achetés lors de ma visite à la librairie Voltaire et Rousseau de Glasgow :

Quelques pièces d'Eugène Ionesco (j'ai déjà lu La cantatrice chauve et Les chaises, mais je ne me souviens plus de Victimes du devoir ou Amédée ou comment s'en débarrasser) publiées par Gallimard et deux pièces d'Eugene O'Neill (Le Grand Dieu Brown, Le rire de Lazare).

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25 novembre 2012

Librairie Voltaire et Rousseau, Glasgow

Non, ce n'est pas mon salon, mais une vue intérieure de la librairie Voltaire et Rousseau à Glasgow.

Il faut le voir pour le croire, les librairies de ce type existent donc toujours. On peut à peine y mettre un pied, on ne peut pas vraiment voir les bouquins quand ils sont en dessous d'une pile, mais j'aime ce genre d'endroit, on s'y sent bien.

DSC03119

DSC03124Vue pas très glamour de l'extérieur de la librairie...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

24 novembre 2012

Quel drame !

Pour faire suite à mon message d'hier...

Je me dis Ouah, quel drame ! que lorsque les auteurs ont fait preuve d'une sacrée imagination. Les pièces comme Hôtel des deux mondes d'Eric-Emmanuel Schmitt, Huis clos de Jean-Paul Sartre, Six personnages en quête d'auteur de Pirandello me plaisent car on ne peut pas assister à ce genre de drames dans la vie. C'est une vision bien particulière d'un auteur, une vision reconstituée de la réalité.

Lorsque les drames collent trop au quotidien et que j'ai l'impression qu'en me trouvant à un moment donné à tel endroit, je pourrais être témoin de ce genre d'échanges, je n'accroche plus du tout. J'aime les drames fantaisistes, on va dire, dans lesquels un auteur prend la liberté de proposer une vue très personnelle d'un sujet. S'il ne fait que retranscrire ce qui l'entoure, s'il n'y met pas vraiment son grain de sel, je reste sur ma faim.

23 novembre 2012

"Head/Case" (1H, 2F)

DSC03113Head/Case de Ron Hutchinson, une pièce en deux actes publiée par Oberon Modern Plays.

Les pièces de Ron Hutchinson ne se ressemblent pas et ne me laissent pas indifférente. J'ai adoré Moonlight and Magnolias (Hollywood en français, voir message du 12 octobre) et je n'ai pas du tout aimé celle-ci. J'ai même trouvé ce texte pénible à lire. J'aurais pu tiquer en voyant la photo de couverture, mais ai été piégée par des commentaires au dos du style "texte émouvant à surtout ne pas rater", alors voilà je l'ai acheté.

Je n'ai rien contre des pièces parlant des effets d'un traumatisme crânien, pourquoi pas ? On sait que cela ne va pas être hilarant, mais c'est un sujet fort et qui change un peu, mais je ne m'attendais pas à avoir deux victimes pratiquement seules en scène tout au long de la pièce à dire des choses plus ou moins incompréhensibles. Les mots qui se répètent sur toute la page sont un peu difficiles à digérer (mais rapides à lire, je sautais le paragraphe aussi vite). Si l'auteur avait placé une personne atteinte d'un problème au cerveau parmi un groupe d'éducateurs ou parmi des membres de sa famille, on aurait pu avoir des dialogues plus soutenus, mais deux filles traumatisées qui ont du mal à trouver leurs mots, à savoir qui elles sont et pourquoi elles se retrouvent en présence l'une de l'autre... mmm.

Voici l'histoire : Tracy et Julia ont toutes les deux reçu un choc au crâne. Tracy a reçu une brique sur la tête, Julia a été victime d'un accident de voiture. On les voit en train d'essayer de se parler et de comprendre la situation dans laquelle elles se trouvent.

Pour être honnête, je n'ai pas trop lu la fin, j'ai sauté des paragraphes entiers, donc j'ai peut-être raté quelque chose ou ai carrément rien compris.

Il me reste à lire Burning Issues de Ron Hutchinson. Je crois que c'est une comédie, donc je devrais davantage aimer.

22 novembre 2012

"Agnès Belladone"

On vient de me parler de la pièce Agnès Belladone écrite par Jean-Paul Alègre et je me rends compte que cela fait plusieurs fois que le nom de cet auteur me revient aux oreilles et que je ne sais absolument rien de lui.

Pareil pour le dramaturge Pierre Notte, un autre auteur dont j'entends aussi assez souvent parler et dont je ne connais rien.

Je vais essayer de combler ces lacunes.

21 novembre 2012

"Le clan des divorcées"

J'ai déjà parlé de cette pièce que j'ai vue au théâtre il y a cinq ans au moins et qui est encore à l'affiche. Cette pièce semble avoir énormément de succès mais je l'ai trouvée vraiment lourdingue et sans intérêt.

Je suis tombée par hasard sur l'intégrale sur YouTube que je donne en lien ici. A vous d'être juge ! Vous trouvez ça drôle ? J'imagine que c'est l'intégrale car j'ai craqué au bout de cinq minutes et j'ai coupé...

20 novembre 2012

"Comme s'il en pleuvait"

DSC03147Comme s'il en pleuvait de Sébastien Thiéry, une pièce en six scènes publiée par l'Avant-Scène (numéro 1327).

Qu'est-ce que j'ai pensé de ce texte ? Je n'ai pas adoré mais je l'ai trouvé bien fait. On y parle beaucoup d'argent, ce qui n'est pas étonnant vu que c'est le sujet de la pièce, et il s'agit surtout de la description d'un trait de caractère, du rapport particulier que le personnage principal a envers lui.

Voici l'histoire : Laurence et Bruno sont mariés depuis vingt ans. Ils ont un niveau de vie confortable, bossent tous les deux, lui en tant qu'anésthésiste et elle comme directrice d'école. Leur existence bascule le jour où un billet de cent euros se retrouve sur leur table de salon sans qu'ils en connaissent la provenance. Le billet est suivi par d'autres, plein d'autres, et les voilà qui se chamaillent et s'étripent en essayant de gérer cette curieuse intrusion dans leur vie.

On ne peut pas reprocher à l'auteur de ne pas avoir poussé son idée de départ, qui est intéressante, jusqu'au bout. Le seul problème que j'ai eu en lisant ce texte (et je suis peut-être passée complètement à côté de la pièce) c'est que pour moi il y avait toujours une alternative à leur dilemme : mettre l'argent qui leur tombait dessus de côté sans s'énerver, attendre que quelques années passent et le ressortir un jour pour en profiter après s'être assurés qu'il ne manquerait à personne, mais évidemment, il n'y aurait plus eu de pièce ou elle aurait été sans grand conflit et pas très intéressante.

Je n'ai pas complètement cru à l'énervement et à la violence que provoque cet argent. S'ils avaient déjà été proches de la rupture ou énervés par quelque chose suite à une liaison extramaritale de l'un des deux par exemple, j'aurais davantage compris que cette pluie d'argent mène à la débâcle, mais un tel envenimement d'une relation suite à de l'argent qui arrive d'on ne sait où, je ne suis pas persuadée... Peut-être que cela semble moins forcé lorsque l'on voit la pièce.

Je ne savais pas trop dans quelle catégorie la classer, je l'ai quand même mise dans les "Pièces comiques" même si je n'ai pas trop rigolé.

19 novembre 2012

"L'étudiante et Monsieur Henri"

DSC03128Je viens d'acheter ce livre par curiosité en regardant ce qui était à l'affiche du théâtre de Paris. Les critiques avaient l'air d'être bonnes et comme je suis curieuse... Il s'agit de "L'étudiante et Monsieur Henri" d'Ivan Calbérac, une pièce publiée au éditions Les Cygnes.

A bientôt pour un message dès que je l'aurai lue.

18 novembre 2012

Phrases hachées

T_l__okEh oui, encore un truc qui m'horripile à la télévision.

La tendance lors des reportages sur des sujets quelconques à ne pas laisser la parole à quelqu'un plus d'un quart de seconde. On coupe cette personne alors qu'elle a à peine dit trois mots, pour faire intervenir quelqu'un d'autre très brièvement, puis on enchaîne sur une autre personne ou revient à la personne de départ. Tout ça pour que le reportage ait l'air super excitant.

Je ne comprends pas ce phénomène, je préfère entendre une phrase entière dite par la même personne. Je dois être ringarde.

17 novembre 2012

Eric Assous, aux éditions de la Traverse

DSC03163J'ai dit quelque part sur ce blog avoir acheté le DVD Les Belles-Soeurs d'Eric Assous, car le texte n'était pas publié. Erreur ! Eric Assous est publié dans la revue Fréquence théatre aux éditions de la Traverse, à Nice.

Ayant vu Les Belles-Soeurs, j'ai acheté deux autres textes de lui : Une journée ordinaire et L'illusion conjugale.

En tout, six de ses textes sont publiés aux éditions de la Traverse.

16 novembre 2012

"Les nuits et les jours" (3H, 4F)

DSC02182Les nuits et les jours de Pierre Laville, une pièce en trois actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 765).

Mmm, je ne suis pas certaine d'avoir bien compris cette pièce. Je l'ai achetée dans un esprit d'ouverture, dans une volonté de lire des textes plus sérieux, dramatiques, mais j'ai un peu peiné et je ne sais pas trop ce qu'on doit ressortir de tout ça. Qu'on peut parfois changer sa vie ? Que si l'on se prend en main et se conduit bien, il y a de l'espoir, on peut connaître le bonheur ? Pas clair.

Voici l'histoire : Antoine vient de sortir de prison, Claire d'une clinique après avoir été malade pendant trois mois. Ils se rencontrent au "café des amis", ont une liaison... Puis on les retrouve des mois plus tard, Antoine va se marier à Marthe. Claire essaie toujours de se trouver, Marthe a des pépins de santé aussi mais au fil des mois qui passent, Antoine et Marthe s'aiment de plus en plus et deviennent un couple solide.

Voilà ce que j'ai compris. Si quelqu'un souhaite en parler un peu mieux (ce qui n'est pas difficile), pas de problème, j'ajouterai leur point de vue à la suite de ce message.

15 novembre 2012

Ma pièce "Avec musique" est ratée...

punchBen oui, il faut bien le dire, on rate parfois son coup. C'est une pièce que j'ai écrite assez vite et j'ai fait le lien stupide du genre, c'était rapide à écrire donc c'est bien.

Erreur ! Ce n'est pas bien du tout. Manque de dramaturgie, répétitions, le personnage principal ne sort jamais de scène... une belle claque dans la figure, quoi.

Si cette pièce était une voiture, je n'irais pas jusqu'à appeler la fourrière, juste un garagiste pour lui demander de se concentrer une bonne journée dessus, suggérant une inspection sérieuse du moteur pour voir là où ça cafouille.

Comme j'ai décidé de prendre tout positivement, je trouve que c'est très bien de rater une pièce, car on apprend des choses. Qu'est-ce que j'ai appris ? Euh...

... ah oui, qu'il ne faut jamais s'emballer pour un texte et croire parce qu'il est venu d'une manière relativement inspirée, qu'il doit valoir le coup. Qu'on le ponde rapidement ou dans la douleur, on doit le mettre au "frigo" au moins trois mois pour le relire de manière détachée. Je sais que je le dis tout le temps et que je n'ai jamais l'air de le faire, mais cette fois, je blâme les vacances en France. J'ai fini de l'écrire à la mi-juin, alors je me suis dit que si je ne l'envoyais pas avant les vacances d'été, personne ne le lirait avant Noël. Mauvais calcul, il fallait attendre.

Heureusement, je n'ai pas vraiment mis cette pièce sur ce blog et ne l'ai pas envoyée à beaucoup de gens, sauf au théâtre Rive Gauche, donc j'espère que mon paquet se sera perdu sur la route et que personne de leur comité ne la lira.

Je vais la reprendre complètement, car si le résultat ne me plaît plus, il y a quand même quelque chose qui me retient de mettre tout à la poubelle. En attendant d'avoir le courage de m'y remettre...

14 novembre 2012

"Comme s'il en pleuvait"

DSC03147Je viens d'acheter cette pièce qui est à l'affiche du théatre Edouard VII. Il s'agit de "Comme s'il en pleuvait" de Sébastien Thiéry. J'ai déjà parlé de cet auteur et de ses idées originales, et je suis toujours intéressée de voir ce que le directeur et metteur en scène Bernard Murat choisit de monter.

C'est sympa d'avoir un texte publié en même temps que sa sortie en scène. Surtout si on habite loin de Paris, cela permet de se tenir au courant de ce qui se passe.

A bientôt quand je l'aurai lu.

13 novembre 2012

Dilemme

women_dancingEcrire des pièces est une activité qui demande beaucoup de temps. On s'améliore avec lestyping_woman années, on va plus vite, mais il faut quand même pas mal d'heures chez soi en solo pour taper son premier jet, se relire, éditer, peaufiner l'ensemble (ce qui n'est pas très marrant, il faut bien le dire).

Donc c'est bien joli ce que je disais hier, à savoir qu'il faut sortir pour trouver des idées, mais il faut aussi se réserver un maximum de temps chez soi pour réussir à en faire quelque chose. Sinon on dit qu'on va écrire, on dit qu'on a plein d'idées, mais on ne produit rien.

On ne crée pas en circuit fermé mais on ne peut pas non plus avoir une vie nocturne trop chargée... Un tiraillement incessant, une discipline de tous les jours, il me semble, entre chez soi et dehors... il faut trouver le bon équilibre, en tout cas celui qui convient. Ah là là ! ce n'est pas facile tout ça.

12 novembre 2012

A la recherche d'idées...

a_vos_plumes_2Je me demande s'il ne vaut mieux pas sortir de chez soi et s'investir dans des activités qui n'ont rien à voir avec l'écriture pour trouver des idées de pièces. Je pousserais même un peu plus loin, je me demande si les meilleures idées ne viennent pas d'un vécu, d'une situation réelle dans laquelle on s'est trouvé ou dont on a été témoin.

Je dis ça suite à mon message d'hier et mon idée de pièce qui est venue d'une séance de couture dans mon bled pour préparer les costumes d'une pantomime qui va être jouée en fin d'année. Si j'étais restée chez moi, j'aurais pu chercher pendant longtemps l'inspiration assise devant mon écran d'ordi, je n'aurais pas eu l'idée d'écrire cette nouvelle pièce. Sortir et rencontrer tout un tas de gens permet de trouver des idées.

Je viens de me porter volontaire pour faire de la "conversation française autour d'un café" et il y a pas mal de preneurs dans mon bled (enfin quatre...). Je n'ai pas encore commencé mais je peux déjà parier que ces petits cafés entre voisins vont se traduire par une pièce.

Autre approche donc pour trouver l'inspiration, faire complètement autre chose, oublier l'écriture et papoter à tout va ! Voilà mon conseil du jour.

11 novembre 2012

Pantomime (2)

pantoAu mois de mai dernier, je me suis portée volontaire pour aider à la création d'une pantomime dans mon bled écossais. Je visais plutôt l'écriture, mais étant française et ne connaissant rien en pantomime (et ne comprenant toujours pas l'accent écossais), on m'a demandé d'aider au niveau des costumes. Pas de problème, je suis nulle en couture, mais j'ai répondu à l'appel.

Grande séance de couture il y a quinze jours dans une boutique de tissus qui se trouve à l'entrée de mon bled. On m'a demandé de faire un patchwork pour une jupe que portera un homme (je n'ai pas trop questionné ce qu'on me demandait) et donc j'ai passé deux jours à coudre.

C'est bien gentil, j'entends dire, mais quel est le rapport avec l'écriture théâtrale ?

Eh bien, cette séance de couture m'a donné l'idée d'une pièce. J'ai trouvé ça tellement amusant de passer du temps dans une arrière-boutique avec les gens du village qui entraient et sortaient pour venir papoter, aider à coudre, essayer des costumes complètement farfelus, nous amener une petite bouteille de vin, quand ce n'était pas les clients de la boutique qui nous regardaient les yeux écarquillés...  que je suis en train de mettre tout ça sur le papier et d'écrire un texte pour une distribution de 20 personnages ou plus ! L'histoire ? Ben oui, les gens d'un petit village qui se réunissent un week-end pour préparer les costumes d'un spectacle de fin année (je n'ai pas cherché très loin, je sais).

Habitant pour la première fois dans un petit village, je n'ai jamais participé à l'organisation d'un spectacle avec mes voisins, mais je salue l'esprit de communauté des Écossais, tout ça est bien sympa.

Je prendrai des photos de ma jupe en patchwork lors de la représentation qui aura lieu à la fin du mois de novembre. Cela risque d'etre folklo. A suivre donc !

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