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La tête à rire
31 mai 2012

Ecrire pour soi : l'antidéprime

laughing_smiliePourquoi ? Parce qu'écrire est déprimant et la phase marketing n'arrange rien.

Au début, quand on se confronte à l'écriture et à l'imperméabilité du marché, on passe forcément par des périodes de grande lassitude, mais je me rends compte qu'il y a plusieurs choses qu'on peut faire pour éviter de sombrer.

Donc, le premier conseil que je donnerai c'est d'écrire pour soi, de ne rien attendre de miraculeux de qui que ce soit.

A un moment donné quand on écrit, on doit se questionner sur ses motivations et se demander ce qu'on ferait si on pouvait se projeter dans le temps et voir par exemple que tous nos efforts ont été pour rien. Ferait-on pareil ou changerait-on d'activité ?

Moi, je ferais exactement pareil. Ce n'est pas le succès ou manque de succès qui dicte comment je passe mes heures de temps libre. Je suis intéressée par la mécanique théâtrale (je ne sais pas trop pourquoi) et donc je continue à voir ce qui se passe lorsque je réunis divers personnages sur scène.

Bien sûr qu'il faut écouter les sons de cloche qu'on reçoit et se tenir au courant de ce qui se passe dans les théâtres, mais la meilleure manière pour moi de ne pas déprimer c'est de me concentrer sur ce que je fais ou ai envie de faire. L'important c'est de boucler un texte, d'apprendre, d'évoluer. Ce qui se passe quand un texte sort de chez soi dépend de tellement d'autres facteurs qu'il vaut mieux ne pas trop y penser.

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30 mai 2012

Auteur ! Auteur !

a_vos_plumesNon, je ne reparle pas du roman de David Lodge (message du 17 mai) et ce n'est pas non plus un nouveau titre de pièce, mais de ma fascination pour les pièces qui parlent d'écriture.

Je mentionnais l'autre jour que j'écrivais une comédie sur trois jeunes aspirants écrivains qui se regroupaient pour s'entraider à pondre un texte et je suis en train d'en concocter une autre parlant cette fois des angoisses d'un auteur confirmé.

Je me fous donc bien de tous les conseils entendus jusque-là, à savoir qu'il faut soi-disant éviter les personnages qui écrivent, car du fait de la quête solitaire qu'est l'écriture, les voir en scène ne peut être que barbant. Tout ça m'est égal, et je crois même bien que deux pièces sur l'écriture ne vont pas être suffisantes, je pense déjà à une troisième !

C'est peut-être pour parler des angoisses bien particulières de celui ou celle qui écrit que j'ai ouvert un blog... Il fallait que cela sorte !

29 mai 2012

150 envois

A combien de réponses doit-on s'attendre quand on envoie un scénario à 150 maisons de production ?

Réponse dans quelque temps, car c'est pas moi qui fais cette démarche marketing, mais un visiteur de ce blog avec lequel je suis en contact.

Au mois de mars, il a envoyé son scénario comique (que j'ai lu et qui est très drôle) à 150 maisons de production françaises. On se demandait l'autre jour à combien de réponses il devait s'attendre. Une réponse sur cinq envois ? Une réponse sur dix ?

Pour l'instant, qu'une petite dizaine de réponses. Attendons encore deux mois (cela leur donnera quatre mois pour le lire) pour faire le bilan.

28 mai 2012

Le conflit dans une pièce à deux personnages

question_du_jourJe me pose la question suivante en ce moment : est-ce que le conflit n'est pas forcément limité dans une pièce à deux personnages ?

Je me fais cette réflexion du fait de ma pièce En bons voisins. C'est une pièce qui, malgré une récente réécriture, reste relativement douce, le conflit n'est pas entre les deux personnages qui sont sur scène, mais avec deux autres qu'on ne voit pas. Est-ce là l'erreur ? Doit-on toujours avoir un méga conflit entre les protagonistes qui sont sur scène ?

Je sais bien qu'une pièce n'avance que du fait d'un conflit, mais entre deux personnages, tout ça est limité. Si les deux personnages se découvrent, comment peuvent-ils déjà avoir un sérieux problème ?

J'ai pensé aux pièces à deux personnages que j'ai lues. Ma préférée, Même heure l'année prochaine de Bernard Slade, est une pièce douce, plus charmante que conflictuelle. On s'y amuse de voir un couple se retrouver chaque année derrière le dos de leurs époux respectifs. Petits crimes conjugaux d'Eric-Emmanuel Schmitt est plus conflictuelle car il s'agit d'un couple et de leurs problèmes. Soleil pour deux de Pierre Sauvil parle des retrouvailles d'un père et de sa fille, encore une fois il y a une certaine tension entre les deux au début.

Dans ma pièce En bons voisins, il y a de la gêne, un certain mystère, on se demande bien ce que sa voisine vient vers chez lui, quelles sont ses motivations, mais est-ce suffisant ? Je n'en sais rien.

Je vais essayer de penser à une autre idée où cela pétaraderait entre les deux personnages dès le début. A voir donc.

27 mai 2012

Une idée "qui n'a pas de jambe"

J'ai fait un petit classement personnel des différentes idées qu'on peut avoir le 17 septembre. Dans ce classement, j'aurais pu tout aussi bien appeler les fausses idées (des idées pas assez fortes pour êtres développées) des idées qui n'ont pas de jambe. Ce qui n'empêche pas certains d'essayer malgré tout de les exploiter et d'en faire des films.

Exemple : je viens de regarder Dilemma de Ron Howard avec Vince Vaughn, Kevin James et Winona Ryder. C'est un film sorti en 2011, l'histoire d'un type qui surprend un jour la femme de son meilleur ami en flagrant délit d'adultère et se demande ce qu'il doit faire. Une idée qui selon moi est une idée secondaire, pas assez intéressante pour être le focus d'une histoire entière. Quand un film repose sur une idée qui est trop mince, ça se sent assez vite et force le spectateur après une quinzaine de minutes à se demander : Mon Dieu, mais de quoi on va parler pendant les 75 minutes restantes ?

Quand on commence à analyser ce qui se passe sur l'écran et craindre pour la suite, ce n'est pas le pied. Assez vite, on se rend compte que Ronnie, le personnage principal joué par Vince Vaughn, ne va pas pouvoir confronter la femme de son meilleur ami car sinon ? Ben oui, le film s'arrêterait là, il n'y aurait plus d'histoire, donc les obstacles doivent se multiplier pour l'empêcher de lui parler, ce qui est un peu prévisible et sent le réchauffé.

Je ne sais pas pourquoi Ron Howard s'est embarqué dans ce projet. J'ai beaucoup aimé Un homme d'exception, un film qui m'a fait pleurer d'émotion à la fin (ce qui est rare), mais ici, je me demande comment il n'a pas pu voir qu'il n'y avait pas assez matière pour arriver à un résultat satisfaisant.

Le mélange des genres est aussi curieux. On passe de la comédie au drame, et lorsque cette juxtaposition n'est pas subtile, cela déroute plus qu'autre chose.

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26 mai 2012

4 personnages

Je crois que je vais écrire bientôt une pièce pour 4 personnages.

J'ai été contactée il n'y a pas longtemps par une compagnie composée de 4 femmes. Elles cherchent des textes à 4 personnages féminins. Cela m'a fait réfléchir.

J'ai repensé à ma pièce EN BONS VOISINS (1H, 1F) et me demande si elle ne serait pas mieux avec deux personnages en plus. Une distribution de 4 personnages est intéressante, permet davantage de conflits qu'une pièce à deux.

A suivre donc.

25 mai 2012

Surprise finale

Pour compléter mes deux derniers messages, j'aimerais savoir si c'est normal d'être toujours un peu surpris par ce qu'on vient d'écrire. J'ai l'impression que lorsque l'on finit un texte, on est toujours un peu intrigué par le résultat.

Ce n'est jamais complètement ce qu'on voulait faire, ce qu'on pensait qu'on allait dire. On a empreinté des voies différentes qu'on s'imaginait, par nécessité pour que le texte soit lisible et fonctionne bien, par l'histoire quoi, et on arrive à la fin en se disant : "tiens, tiens, tout ça m'a amené là ?"

Peut-être que ce phénomène s'atténue avec les années, j'en sais rien mais, comme je le disais avant-hier, je suis toujours un peu effarée par ce que je produis. Je ne reconnais ni les idées que j'ai, ni ce qu'elles deviennent à la fin. J'aimerais maîtriser un peu plus le processus d'écriture, je dois dire.

22 mai 2012

Ecriture en trois jours

Eh oui, c'est arrivé. J'ai écrit une pièce en trois jours. Je m'empresse de dire qu'elle est peut-être complètement nulle, mais mon premier jet est là, j'ai mes trois actes.

Cela fait du bien de voir qu'on s'améliore avec le temps, que le rythme s'accélère avec les années. Bûcher des heures entières sur des premiers textes est utile car cela permet de faciliter les voyages qui suivent. Il ne faut donc pas désespérer, on devient plus habile plus on bosse, ce qui est une motivation comme une autre...

21 mai 2012

Le subjonctif et moi...

... on ne s'entend plus du tout.

Comme je l'ai déjà dit, du fait de parler tout le temps en anglais, j'ai un peu perdu la maîtrise du français et notamment de ma bête noire, le subjonctif ! J"ai oublié toutes les règles, je n'y comprends plus rien, donc il va falloir que je me replonge dans mes bouquins de grammaire un de ces quatre, mais en attendant, eh bien, oui, il va y avoir des erreurs par ci par là dans mes messages.

Si j'étais François Hollande, j'interdirais l'usage du subjonctif, car qui a besoin de se prendre la tête ainsi ? Avec tel verbe, il se passe ci, avec tel autre, mais c'est l'indicatif, voyons.

Il n'y a pas assez de problèmes pratiques à régler dans la vie sans qu'on y rajoute l'emploi du subjonctif ? Pas étonnant que les Anglais nous trouvent l'air morose, ils n'ont pas à se taper notre grammaire !

Enfin bref, j'en suis consciente.

20 mai 2012

"Miam Miam" (5H, 3F) + 2 rôles muets (1H et 1F)

DSC02065Miam Miam ou le dîner d'affaires de Jacques Deval, une pièce en deux actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 629).

Voilà un texte qui est plein de fantaisie. On ne sait pas trop où on va au début, puis on comprend de quoi il s'agit et on s'amuse bien.

L'histoire : Lucien Beix est un homme d'affaires richissime qui reçoit la visite d'un représentant de l'Etat qui a une faveur à lui demander : recevoir un dictateur africain à dîner pour permettre la signature d'un contrat important. Voyant une possibilité d'obtenir la Légion d'honneur pour ce grand service rendu à la France, Lucien Beix accepte d'organiser ce dîner. Un problème cependant : son invité a des goûts culinaires bien précis, son plat préféré nécessitant de la chair humaine...

C'est une pièce sur l'aveuglement, les compromis que l'on fait lorsqu'on est obnubilé par le gain. On se demande où sont les limites de cet homme d'affaires. Servir de la chair humaine n'est pas un obstacle irrémédiable, prêter sa femme au dictateur pour une soirée ne le sera pas non plus. La scène où Lucien Beix tâte le terrain auprès de son épouse pour voir si elle serait partante de se donner au dictateur, tout en prétendant être offusqué par une telle proposition, est très bien faite et marrante.

Cette pièce a fait partie de l'emission de Pierre Sabbagh "Au théâtre ce soir" en 1978. Une pièce qui est encore jouée, ce qui est loin d'être surprenant. Une bonne pièce, à la fois féroce et comique.

19 mai 2012

Approche du scénario

DSC02816Approche du scénario, de Dominique Parent-Altier. Le meilleur bouquin en français sur le scénario, selon moi. Il m'a appris énormément. Il a été édité par Nathan Université dans la collection cinéma-image (numéro 148).

Je le conseille à tout le monde. Il ne contient que 128 pages, mais est bourré d'informations très bien présentées, faciles à comprendre.

18 mai 2012

"Les hirondelles de Kaboul"

DSC02990Je ne parle pas souvent de roman, ce blog étant surtout consacré à l'écriture théâtrale, mais on vient de me conseiller de lire Les hirondelles de Kaboul, de Yasmina Khadra, publié aux éditions Pocket.

Je l'ai acheté dans un esprit d'ouverture. Je disais à un visiteur de ce blog que j'aimais bien qu'il y ait toujours un peu d'humour dans ce que je lis, même dans les histoires plus tragiques, et il m'a conseillé de lire ce texte, un texte dur, sans humour, mais magnifique.

Donc voilà, je vais le lire. Pas le genre de texte que je choisirais a priori, mais il faut que je m'ouvre un peu sur d'autres styles d'écriture.

A bientôt donc pour le verdict.

17 mai 2012

L'Auteur ! L'Auteur !

DSC02984L'Auteur ! L'Auteur !, un livre de David Lodge que je viens d'acheter car j'aimais bien le titre. Je n'ai aucune idée de quoi ça parle, mais la quatrième de couverture est prometteuse :

Dans le précédent roman de David Lodge, Pensées secrètes, Henry James apparaissait en filigrane. Dans celui-ci, il se tient au centre de la scène.

Fourmillant de personnages célèbres - Oscar Wilde, Guy de Maupassant, George Bernard-Shaw -, L'Auteur ! L'Auteur ! nous plonge dans la vie littéraire et théâtrale d'une Angleterre délicieusement victorienne.

Avec le mélange irrésistible d'humour britannique et d'ironie brillante qui le caractérise, David Lodge nous dévoile, à travers la vie captivante d'Henry James, les rêves des gens de plume.

"Avec L'Auteur ! L'Auteur !, David Lodge a écrit probablement son meilleur livre, son meilleur roman. Le plus original." (Bernard Frank, Le Nouvel Observateur).

J'ai hâte de le lire.

16 mai 2012

Ecrire... en somnolant

snoozingEh oui, c'est possible. Pas au volant de sa voiture, ça c'est à éviter, mais chez soi avant de s'endormir.

Il y a un moment avant de dormir ou de se reposer où il est possible de régler pas mal de problèmes au niveau de l'écriture ou de la structure d'une pièce, je trouve.

Tout est plus clair quand notre nez n'est pas collé devant ce qu'on fait. Cela devrait être le contraire, mais pour avoir une vue d'ensemble des choses, il faut laisser son texte sur son bureau et aller voir ailleurs ce qui s'y passe, voire piquer un petit somme. Curieux.

15 mai 2012

Retour record !

letter_typingIl se passe des choses étonnantes dans l'édition. On peut envoyer deux romans à une maison d'édition (420 pages en tout), remis en mains propres sur Paris, et recevoir une lettre de refus standard datée quatre jours plus tard.

4 jours pour lire deux romans ? Ils n'ont manifestement rien lu du tout.

Pourquoi les éditeurs (comme les comités de lecture de théâtre d'ailleurs) n'encouragent pas les envois de 20 pages par exemple ? Quel gâchis de papier, quelle perte d'énergie !

Ce n'est pas moi qui ai envoyé ces deux romans, mais un visiteur de ce blog. Il me fait part de ses démarches marketing dans l'édition, et ce n'est pas la rigolade, c'est clair. J'ai lu ses deux romans, on ne parle pas ici de romans nuls sans intérêt, mais d'ouvrages intéressants et bien écrits. 

En conclusion ? Le parcours du romancier n'est pas plus folichon que celui du dramaturge...

14 mai 2012

Protéger un texte (3)

Encore quelques réflexions sur le sujet.

Cela peut devenir onéreux de protéger chaque pièce qu'on écrit à la SACD. Et je pense que pour certaines, ce n'est pas la peine de passer par un organisme officiel. Lorsque les pièces offrent un nouveau point de vue sur un sujet déjà traité mille fois, payer 45 euros tous les cinq ans ne me paraît pas nécessaire.

En revanche, il faut bien sûr se les envoyer à soi-même pour avoir une preuve d'antériorité. Parfois je m'envoie aussi les brouillons des pièces, car une personne qui aura copié un texte ne pourra jamais démontrer les changements, l'évolution d'un texte, son historique en quelque sorte.

De plus, je me demande si je ne vais pas m'envoyer une clé USB à moi-même tous les deux ans, ou toutes les 3 pièces par exemple, pour renforcer la protection des pièces non protégées à la SACD.

Je ne suis pas très douée informatique, mais il me semble qu'on ne peut pas réfuter la date d'un document Word. Si l'enveloppe est fermée et qu'on l'ouvre cinq ans plus tard, la clé USB présentera les dates des documents enregistrés à l'époque, aucun doute possible, non ?

A suivre donc.

13 mai 2012

"L'atelier d'écriture" (3H, 2F + 1 voix d'homme)

DSC02970L'atelier d'écriture (titre original : The Writing Game) de David Lodge, une pièce en deux actes publiée par les éditions Rivages.

Toutes les histoires qui parlent d'écriture m'intéressent, surtout s'il y a une bonne dose d'ironie derrière, ce qui est le cas ici. Je relirai ce texte car je voulais tellement savoir ce qui allait se passer que j'ai lu les dialogues trop vite et ils méritent qu'on s'y attarde.

Encore une fois, les gens d'Hollywood n'y connaissent rien. J'ai entendu plusieurs fois dire qu'il fallait éviter d'écrire des histoires, des scénarios se concentrant sur des personnages écrivains, car parler d'écriture est barbant. Erreur ! On peut parler de littérature et du blocage de l'écrivain de manière marrante. Cette pièce en est la preuve.

J'ai bien aimé ce texte. C'est l'histoire d'un stage d'écriture organisé dans une ferme anglaise, permettant à divers aspirants écrivains de rencontrer trois auteurs confirmés, Léo, Maude et Simon. Je ne sais pas pourquoi je pensais qu'on allait parler davantage des étudiants que des animateurs, mais en fait ce sont les trois intervenants les personnages principaux de la pièce.

Léo est un juif new-yorkais qui a écrit un roman mais a du mal à écrire le suivant. Maude est une romancière anglaise populaire, qui a écrit des romans assez moraux, plutôt coincés, mais qui mène une vie sexuelle plutôt olé olé. On assiste à leur interaction après les cours, on découvre les personnes derrière le masque, ce qui les motive vraiment, Léo étant plus intéressé par séduire Maude que par le stage lui-même. Arrive alors Simon, que Léo ne peut pas piffer mais que Maude semble trouver à son goût.

Bref, on s'amuse bien. Ces trois écrivains agissent un peu comme des enfants gâtés, semblent toujours avoir un verre d'alcool en main (l'alcool serait-il le meilleur allié de l'auteur ?) et partagent leurs vues sur l'écriture. Chacun a son style, ses idées, et Léo, s'étant fait une fausse idée de Maude du fait de ses livres plutôt réservés, s'interroge sur la part autobiographique de nos écrits, sur ce qui vient de nous quand on met des mots sur papier, ce qui nous ressemble.  

Henry, le mari de Maude, appelle régulièrement pour les pomper avec ses problèmes domestiques (machine à laver qui ne marche plus, etc.), ponctuations au ras des pâquerettes qui contrastent avec leurs aspirations plus intellos.

Les lectures publiques que donnent les trois intervenants de leurs textes sont très drôles et montrent qu'à n'importe quel niveau de succès, il n'est pas évident de trouver son public, qu'on est toujours un peu incompris, voire pas loin de s'en prendre plein la figure. La lecture publique de Simon est originale, je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir à ceux qui souhaiteraient lire cette pièce.

Pour résumer, une pièce sympa.

12 mai 2012

Nouvelle manière d'écrire un drame...

J'ai trouvé une nouvelle méthode d'écrire un drame. J'écris un p'tit bout de drame, puis je m'arrête pour écrire un p'tit bout de comédie. Je mélange les deux !

Comme dans une soirée où l'on alterne verre de vin et verre d'eau pour se ménager et ne pas se payer un mal de crâne le lendemain... c'est le même principe. On y va doucement.

Ah oui, j'entends dire, et qu'est-ce que cela donne tout ça ? Aucune idée, je viens de commencer !

Mais je tiens peut-être quelque chose, qui sait ? Surtout pour ceux qui sont comme moi allergiques aux histoires tristes mais qui ont des trucs pas marrants à dire ?

A voir...

11 mai 2012

Ce n'est pas que deux heures de divertissement !

Pour ceux qui n'ont pas lu les interviews d'Eric-Emmanuel Schmitt postées le 3 mai...

Eric Emmanuel Schmitt dit qu'une bonne pièce n'est pas que deux heures de divertissement... Il aime les textes intelligents et émouvants, si on rit en plus, tant mieux. Une bonne pièce doit marquer le spectacteur et trotter sérieusement dans sa tête alors qu'il quitte le théâtre.

Cela devrait donc être assez intéressant ce qui se passe au théâtre Rive Gauche, car j'aime aussi le rire intelligent. Je ne supporte pas le rire bêta (le genre de pièces comme "Le clan des divorcées" qui ne mène à rien, est d'un lourdingue épouvantable et est malheureusement restée pas mal de temps à l'affiche du théâtre Rive Gauche si je ne me trompe pas.... genre de pièce à virer pour toujours du programme à mon avis).

Ce pari de ne jouer que des auteurs vivants est fantastique. Bien sûr, comme il dit, il aura ses limites, ils ne vont pas pouvoir tout jouer, mais ça remonte le niveau, on sent qu'il va tirer la barre vers le haut... Une excellente nouvelle.

10 mai 2012

Eric-Emmanuel Schmitt

DSC02997Je viens d'acheter le tome 1 avec quatre pièces de théâtre d'Eric-Emmanuel Schmitt (La Nuit de Valognes, Le Visiteur, Le Bâillon, L'Ecole du diable). On m'a parlé de la pièce Le Visiteur l'autre jour que je ne connaissais pas, d'où cet achat.

Cette collection du Livre de Poche est fantastique. Pour un prix modique, on a la possibilité de lire dix pièces d'Eric-Emmanuel Schmitt, ce qui est quand même génial pour un auteur contemporain.

  

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Voici les deux autres livres de la collection : le tome 2 réunit trois pièces (Frédérick, Petits crimes conjugaux, Hôtel des deux mondes) et le tome 3, trois pièces également (Golden Joe, Variations énigmatiques, Le Libertin).

Je conseille à tout le monde de lire ces ouvrages. Ce qu'Eric-Emmanuel Schmitt dit est toujours intelligent.

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