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La tête à rire
31 janvier 2012

Un ton léger

laughing_smiliePlus je lis de pièces de théâtre, plus je me rends compte que j'aime le ton des pièces à la Sacha Guitry, à la Ray Cooney, des pièces écrites sur un ton léger, d'humeur gaie, du début jusqu'à la fin. Pas de surprise désagréable avec des moments appartenant à un autre registre, des scènes tournant vers le drame ou larmoyantes. Le ton est donné dès la première scène – faire rire  – et le dramaturge réussit son pari.

Dans les textes au ton léger, on rit en général de choses sans grande conséquence, de situations cocasses, fantaisistes, par exemple des déboires d'un personnage au plan foireux. Tout le monde sait qu'il va se planter dans son projet, mais on apprécie son optimisme à toute épreuve et on rentre dans le jeu. Ce sont des pièces qui ne révolutionnent pas le monde, ne font pas réfléchir pendant des heures, mais qui font passer un bon moment, loin des soucis quotidiens.

Lire un texte au ton léger, c'est un peu comme manger un éclair au chocolat. On savoure dès la première bouchée sans se poser trop de questions, on apprécie la qualité de la pâte et la crème onctueuse, rien ne vient gâcher notre plaisir de gourmandise.

Malheureusement ce genre de texte n'est pas aussi courant que ça. Beaucoup de dramaturges essaient d'être drôles, de maintenir un ton enjoué et marrant, et échouent à un moment donné par manque d'inspiration ou d'habileté. Ils décident alors de donner dans le vulgaire ou dans le bizarre, et le tout devient confus et le pauvre lecteur ou spectateur perd les pédales et s'interroge sur ce qu'il est en train de lire ou de voir. La magie est perdue.

Pour reprendre ma comparaison avec mon éclair, c'est comme si on s'apprêtait à déguster notre petit gâteau à la sortie de la boulangerie et, qu'à la troisième bouchée, on trouvait bizarrement une arête de poisson dans la crème ou que quelqu'un s'approchait en pleine dégustation du glaçage au chocolat pour nous parler cellulite. C'est foutu, on ne s'amuse plus.

Le parti pris de faire rigoler n'est pas aussi facile que ça à réaliser et maintenir un ton frivole de la page une à la dernière encore moins. Les auteurs qui y arrivent sont donc bien précieux pour ceux qui sont d'humeur à rire.

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30 janvier 2012

Aucun pépin ?

question_du_jourDes interviews avec des gens super heureux sont toujours un peu monotones, on les regarde sourire bêtement à l'écran sans en retirer grand-chose, puis on coupe parce qu'entendre des gens ressasser leur bonheur est un peu énervant à la longue.

En revanche, les histoires de personnes qui ont des ennuis, sont dans une panade quelconque, alors là, on accroche davantage, c'est de suite plus passionnant.

Dans un film ou une pièce de théâtre, c'est pareil. Peut-on avoir un texte où tout va bien pour les personnages ? Est-il possible d'écrire une histoire sans qu'aucun des personnages n'ait de pépins ?

Une question que je me pose ce matin. Cela s'est sûrement fait dans toute l'histoire du théâtre, mais les exemples m'échappent.

28 janvier 2012

"Batailles" (2H, 1F)

DSC01987Batailles de Jean-Michel Ribes et Roland Topor, une pièce publiée par Babel Poche (éditions Acte Sud).

Je ne voulais pas lire ce texte, je ne sais pas pourquoi, je fais des fixations comme ça. Si une copine n'avait pas insisté pour que je l'achète lors de mon dernier passage à Paris, il serait sûrement resté sur les étagères de la librairie. Verdict ?

C'est bien écrit, sympa, mais je préfère les pièces traditionnelles où un problème est développé en plusieurs parties, en plusieurs actes. Ici, il s'agit de petites histoires, cinq situations cocasses sur le thème du conflit, de l'affrontement, et certaines sont vraiment très courtes. On n'a à peine le temps de s'y mettre qu'il faut passer à une autre. C'est comme les courts métrages au cinéma, j'ai toujours du mal, je reste toujours sur ma faim lorsque le film se termine après trois minutes.

L'idée de la première histoire, la Bataille navale, est marrante. Deux hommes, naufragés en mer, se chamaillent à propos du style du message de secours qu'ils veulent insérer dans une bouteille. L'un est éduqué et sa version est littéraire, recherchée, l'autre un peu prolo et veut s'en tenir à l'essentiel, au pur SOS.

La troisième histoire, Bataille au sommet, raconte la surprise qu'attend un alpiniste avant l'ascension finale du mont Paterhorn et sa rencontre avec un mystérieux Michel, qui est attablé devant une bouteille de champagne. J'ai trouvé ça original et aurais aimé que le texte soit plus long.

Pareil pour la dernière, Bataille dans les Yvelines. J'ai trouvé ça très drôle le mari et l'amant qui essaient de se refiler une femme qui est trop angoissée, trop passionnée... mais je voulais en savoir plus.

C'est une question de goût, j'aime me plonger dans une situation et en ressortir une heure et demie après. Pour ceux qui aiment les récits plus courts, les sketches regroupés sous un même thème, c'est très bien dans son genre et devrait être assez distrayant à voir sur scène.

27 janvier 2012

Panique !

terrified_womanJ'habite dans un petit village en Écosse où tout a l'air de se savoir assez vite. Je ne sais pas trop comment, mais certaines personnes du théâtre amateur local ont eu vent de mon intérêt pour l'écriture théâtrale et veulent maintenant que je les conseille pour leur prochaine pièce, voire leur écrive quelque chose.

Étudions le problème qui se pose :

Premièrement, les Français et Écossais ont des goûts différents. Je suis encore très française dans ma tête et je remarque parfois que ce qui m'intéresse passe complètement au-dessus de la tête des Anglais et, j'imagine donc, des Écossais. J'aime le théâtre comique et bonjour aussi le fossé en ce qui concerne l'humour !

Deuxièmement, comme je l'ai déjà dit, je ne comprends pas l'accent écossais. J'ai vraiment du mal à saisir ce qu'ils baragouinent. Réciproquement, mon accent n'est pas de la tarte pour eux.

Résultat ? Je me fais toute petite à la minute en espérant que certains habitants de mon village oublient que j'aime écrire pour le théâtre. Je ne souhaite pas cracher sur une opportunité, mais je ne souhaite pas non plus me lancer dans des répétitions douloureuses où personne ne rit de la même chose ou se comprend ! Mon village est petit, comme je l'ai dit, impossible d'éviter les gens après des soirées potentiellement catastrophiques.

En espérant que ce message reste sans suite...

26 janvier 2012

Comédie romantique... et tragédie

Annoyed

Voici bien un mélange qui ne fonctionne pas.

J'écris ce message après avoir regardé à la télé le film américain Life as we know it (Bébé mode d'emploi en français, je crois) et je ne comprends pas comment un scénariste peut envisager de mêler une histoire d'un couple qui se forme avec la mort accidentelle d'un autre couple et leur bébé désormais sans parents.

J'explique l'histoire. Une fille est branchée par sa meilleure amie avec le meilleur ami de son mari mais c'est la cata, ils ne s'entendent pas du tout. A chaque réunion pour célébrer divers événements, ils se retrouvent et se chamaillent. Jusque-là, c'est une comédie qui s'annonce romantique, mais bang ! voilà que les meilleurs amis se tuent dans un accident de voiture, que leur fille devient orpheline et que les deux essaient de cohabiter pour l'élever. Comment peut-on, après une tragédie pareille, retrouver l'esprit d'une comédie romantique et faire que tout le monde rigole ? Impossible !

Ce n'est pas la première fois que je me fais cette réflexion. J'avais vu un film avec Kate Hudson sur le même schéma. C'était sa frangine qui était morte subitement et qui lui avait laissé la garde de son enfant. On ne peut pas mêler les genres à ce point, je trouve. Trop différents.

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25 janvier 2012

"Mes meilleures amies", vraiment ?

Je vois que le film Bridesmaids (Mes meilleures amies) fait partie des cinq films sélectionnés dans la catégorie "Meilleur scénario original" aux Oscars 2012 (avec Minuit à Paris, The Artist, Une Séparation et Margin Call), et je m'interroge.

Je n'ai pas vu le film, mais j'en ai vu des extraits et tout ça a l'air un peu lourd. De plus, le réalisateur/scénariste/producteur Judd Apatow, qui a tendance à s'investir dans des films qui ne font pas dans la dentelle, est lié au projet, donc je m'inquiète.

Il va falloir que j'arrive à voir ce film pour me faire une idée. Ce n'est pas tous les jours qu'une comédie romantique est mentionnée aux Oscars, j'imagine que cela doit être mieux que je ne le pense.

A suivre donc.

24 janvier 2012

Un long monologue

J'ai écrit quelque part sur ce blog que je n'aimais pas les personnages qui se parlent à eux-mêmes sur scène. Dans la pièce de Sacha Guitry dont je parlais hier, le deuxième acte n'est qu'un long monologue et je dois avouer que j'ai trouvé ça plutôt bien fait.

Quel boulot pour l'acteur d'être sur scène durant plusieurs pages de texte et de parler tout seul ! Un acte entièrement consacré à l'attente de la femme qu'il aime et du doute qui s'empare de lui quand elle tarde à apparaître. Incroyable.

Comme quoi, de longs monologues peuvent marcher lorsqu'ils sont bien écrits. Je me corrige donc.

23 janvier 2012

"Faisons un rêve" (3H, 1F)

DSC02010Faisons un rêve de Sacha Guitry, une pièce en trois actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 1247).

Je dois avouer que je ne connais pas très bien les pièces de Sacha Guitry. Eh oui, j'ai des lacunes comme ça. Alors voilà, j'ai commencé par Faisons un rêve, une pièce sur le thème du mari, de la femme et de l'amant.

L'histoire : un couple est invité chez un ami un soir. L'ami ne semblant pas être chez lui, le mari perd assez vite patience et disparaît pour se rendre à un autre rendez-vous, laissant sa femme toute seule à l'attendre. L'ami en question débarque enfin d'une pièce voisine, ravi de voir que son épouse est désormais tout à lui. Il la séduit, ils passent la nuit ensemble, mais le lendemain matin elle est toute angoissée car elle ne sait pas comment elle va pouvoir expliquer son absence à son mari. Son mari refait apparition, lui aussi a découché, et le voilà que son ami lui conseille d'aller voir une tante en province pour qu'il puisse avoir encore deux jours en compagnie de sa femme.

C'est amusant et bien fait. Cette pièce est en fait en quatre actes, le quatrième acte n'ayant été joué qu'une fois. Le lendemain de la première représentation, Sacha Guitry le coupa à jamais. Il est toujours publié avec les trois autres. Et c'est vrai qu'il y a un tel changement de ton dans cet acte qu'il déconcerte un peu.

J'ai bien aimé la gaieté de ce texte et le côté enlevé. On sait que tout ça est du jeu, et c'est tant mieux. Je vais maintenant me procurer une autre pièce de Sacha Guitry, Mon père avait raison.

22 janvier 2012

Est-on toujours insatisfait de ce qu'on écrit ?

question_du_jourWoody Allen ne regarde jamais ses films une fois terminés car cela lui serait trop désagréable, il n'en verrait que les imperfections. Comme il lui est impossible de changer quoi que ce soit une fois le film sorti, il les évite complètement.

Il n'est pas le seul dans ce cas, ce qui me pousse à me demander : est-on toujours déçu par ce qu'on a fait, les histoires restent-elles toujours plus belles dans notre tête ? Arrive-t-on jamais à concilier l'idée abstraite qu'on en avait avec le concret, le résultat ?

J'en sais rien, je n'ai encore rien achevé de cette manière, mais c'est vrai qu'avec le temps qui passe, on change, et je me demande si on reste toujours avec un "peux mieux faire" dans sa tête.

L'avantage de cette insatisfaction permanente c'est que cela pousse à recommencer à écrire dès qu'on a fini un texte, penser à une nouvelle peinture dès qu'on a achevé la dernière. L'insatisfaction pousse à produire, sinon on s'arrêterait là.

Il faut trouver le positif où l'on peut.

21 janvier 2012

Vieux jeu...

On vient de me traiter de vieux jeu ce matin à la télé, pas moi personnellement mais tous ceux qui achètent encore des livres. Je suis extrêmement vieux jeu alors parce que je n'arrête pas.

Qui croit vraiment que les livres vont disparaître ? Attendons une bonne dizaine d'années lorsque tout le monde aura les yeux complètement esquintés après avoir passé trop de temps à lire sur des écrans riquiquis, on en reparlera.

Je n'ai aucun plaisir à lire quoi que ce soit sur écran et ne peux pas rester sur mon ordinateur trop longtemps car cela me donne mal aux yeux et à la tête. Dès que c'est un peu trop long, j'imprime. On ne lit jamais aussi bien que sur papier.

Voilà, c'est dit !

20 janvier 2012

"Black Swan"

clip_filmBlack Swan, un film de Darren Aronofsky sorti en 2010 avec Natalie Portman et Vincent Cassel.

Je ne voulais pas voir ce film, il ne me disait rien du tout. Puis il est passé à la télé et la curiosité a pris le dessus. J'ai regardé les premières cinq minutes, pensant arrêter assez vite, eh bien non, j'ai regardé ce film jusqu'à la fin.

La prestation de Natalie Portman y est pour beaucoup, c'est elle qui m'a captivée. Elle mérite tous les prix d'interprétation qu'elle a reçus. Je l'ai trouvée extraordinaire dans cette histoire de ballerine fragile, qui lutte contre elle-même pour arriver à jouer un rôle à la perfection. Que de sacrifices faits pour son art, que de discipline pour arriver à trouver le ton juste.

Tout au long du film, je me suis dit heureusement que je ne suis pas passionnée par la danse. Quel calvaire quotidien de devoir travailler son corps ainsi, de le mettre autant à l'épreuve ! Les blessures sont nombreuses, le régime auquel les danseuses se soumettent est draconien... Ce n'est  pas tous les jours que je le dis, mais l'écriture, c'est quand même plus cool.

19 janvier 2012

Ecrire en anglais

parlez_vous_anglaisIl n'y a pas à dire, il va falloir que je m'y mette. Il semble y avoir beaucoup de débouchés pour de nouvelles pièces à Edimbourg, mais bien sûr, il faut que les textes soient écrits en anglais.

Comme toujours, je n'ai pas l'impression de me faciliter la tâche. Non seulement il faut que je ponde une histoire et qu'elle tienne la route, mais il va falloir aussi que je fasse gaffe qu'elle ne soit pas trop française pour qu'elle puisse intéresser les Ecossais, et comme si ce n'était pas un travail suffisant, une fois que le tout sera cohérent et terminé, il faudra que je revienne à la page une pour tout traduire.

Oh oui, la vie est belle...

17 janvier 2012

"Le voyage de monsieur Perrichon" (10H, 2F + figurants)

DSC01971Le voyage de monsieur Perrichon d'Eugène Labiche, une pièce en quatre actes publiée dans la collection Le Livre de poche.

Première pièce de cet auteur que je lis et j'ai trouvé ça intéressant. Ce texte a été monté en 1860 et j'aimerais bien le voir sur scène, adapté à l'époque actuelle, pour voir ce que ça donne, comment ce texte passe encore aujourd'hui.

L'histoire : Monsieur Perrichon, sa femme et sa fille Henriette partent une semaine en vacances dans les Alpes. Ils arrivent à la gare pour prendre leur train, suivis sans le savoir par deux prétendants d'Henriette qui espèrent se faire remarquer par elle. Arrivés à destination, lors d'une excursion en montagne, l'un sauve Monsieur Perrichon lorsqu'il tombe dans une crevasse, l'autre, plus astucieux, se laisse sauver par Monsieur Perrichon, et c'est ce dernier que Monsieur Perrichon préfère, c'est lui qu'il verrait mieux comme gendre. Il préfère qu'on lui rappelle sa bonne action plutôt que de se souvenir qu'il doit sa vie à quelqu'un d'autre...

C'est une critique du bourgeois, du fait qu'il vaut mieux flatter quelqu'un que lui rappeler un dû pour être dans ses petits souliers... Bien vu !

16 janvier 2012

En parlant de rêvasser...

J'ai lu un article il y a trois jours qui conseillait aux gens de mettre leurs rêves en veilleuse en 2012 et de se donner des objectifs accessibles pour ne pas être déçu. Il valait mieux, selon l'auteur de l'article, viser un peu moins haut, arrêter de faire de grands plans sur la comète, pour être plus heureux.

Mon Dieu, quel conseil horrible ! Sans rêver, sans me faire de grands plans sur l'avenir, je ne pourrais pas fonctionner. A quoi bon rectifier la barre moins haut pour éviter une déception ? On a une passion, on a des envies de réaliser des choses, c'est peut-être difficile, voire impossible, mais cela vaut la peine d'essayer.

Je dis donc exactement le contraire, il faut écouter ce qui nous démange dans la tête, car ne pas avoir d'ambition est encore plus dur à gérer que les déceptions qui en découlent. Même si le fossé entre ses rêves et la réalité est parfois grand et ne diminue pas avec les années qui passent, on a au moins un but, une motivation, ce qui est mieux que d'avoir la satisfaction d'être arrivé à faire des choses moins difficiles, mais sans intérêt.

Et de quels buts plus accessibles parle-t-on ? Avoir une maison bien rangée ? Ne pas oublier de mettre du sel dans sa machine à laver la vaisselle après une vingtaine de lavages ? En me mettant des Post-it un peu partout, je pourrais y arriver, mais quelle satisfaction j'en retirerais ? Aucune ! 

Il faut des buts qui tiennent à cœur pour en ressortir une certaine satisfaction lorsqu'ils se concrétisent... Pourquoi irait-on se donner des faux buts, dont on se fout éperdument, pour se sentir mieux au présent ? Non mais ! Les gens pensent bizarrement...

15 janvier 2012

C'est bien joli...

... je parle beaucoup d'écriture mais je n'ai pas écrit un mot depuis au moins trois mois. Pas un seul ! J'ai griffonné différents trucs côté structure d'une pièce, j'ai écrit des messages sur ce blog, mais à part ça, rien d'autre. Constat lamentable, mais avec mon déménagement, Noël et le Nouvel An, je me rends compte que rien n'avance ces derniers temps.

Est-ce que je m'en porte plus mal ? Ben non, je me sens très bien, bien que cela me démange de plus en plus de m'y remettre. Je voudrais finir la pièce dont je parlais l'autre jour, Dispute chez Audrey, qui deviendra peut-être la pièce la plus bizarroïde du siècle et se soldera par une sacrée perte de temps, mais je finis toujours ce que je commence (enfin j'essaie) car sinon on perd encore plus son temps.

Fini de rêvasser donc, je m'y remets.

14 janvier 2012

"Au-delà"

clip_filmAu-delà (Hereafter), un film que je viens de voir à la télé. Il a été réalisé par Clint Eastwood, avec Matt Damon et Cécile de France, et est sorti en 2010.

J'avoue que sans les noms de Clint Eastwood et Steven Spielberg (producteur) attachés au projet, je n'aurais peut-être pas perséveré. Pourtant c'est bien fait, j'aime le sujet, mais je trouve qu'il est facile de perdre l'attention du spectateur lorsque l'on lui propose des histoires multiples qui ne se connectent qu'à la fin.

J'explique l'histoire : il s'agit de trois histoires parallèles, sur deux adultes et un enfant vivant dans des pays différents, qui sont touchés à leur manière par la mort et se posent diverses questions sur l'au-delà, sur ce qui se passe lorsque l'on décède.

C'est un sujet qui m'intéresse et je tire mon chapeau d'avoir osé aborder un tel sujet, mais il faut attendre la fin pour que l'histoire devienne un tout et comme j'ai trouvé la première histoire pas si prenante que ça, j'ai failli lâcher. Heureusement, j'ai accroché aux deux autres, celle de Matt Damon en médium qui refuse de suivre ses dons, et celle du jumeau en détresse qui s'interroge suite au décès de son frère.

J'ai lu quelque part que Clint Eastwood avait aimé le script car il faisait référence à des événements passés, à savoir deux catastrophes, le tsunami en Thaïlande et les attentats de Londres. Moi, en revanche, cela a failli me faire zapper. Je vois des films pour m'évader, mais lorsqu'on me rappelle à quel point la réalité peut-être sordide, la magie n'est plus au rendez-vous.

Comme j'ai failli abandonner à plusieurs reprises, en ce qui me concerne, quelque chose n'est pas tout à fait réussi.

13 janvier 2012

Nouvelle catégorie : Sur l'écriture (avantages et inconénients)

Décidement, je fais le ménage ces temps-ci. J'ai ouvert une nouvelle catégorie sur les inconvénients et les avantages de s'adonner à l'écriture.

Pour l'instant, trois inconvénients pour deux avantages...

12 janvier 2012

L'avantage d'écrire ? (2)

thumbs_upOn n'a jamais peur de rester seul.

Je trouve que c'est un inconvénient dans la vie d'angoisser d'être seul. Je viens de passer quelques jours avec une personne qui a toujours besoin des autres pour se sentir bien et je trouve que c'est plutôt la tuile d'avoir ce constant besoin d'être entouré.

Pas de problème pour le pauvre auteur qui a besoin de solitude pour se remuer les méninges.

11 janvier 2012

Vendeurs de pièces de théâtre sur ebay

Quelque chose m'agace, ce sont les vendeurs sur ebay qui vendent des pièces en lot, comme celles de La Petite Illustration par exemple, et qui ne donnent ni les titres ni les auteurs des pièces.

Ils indiquent parfois les numéros des revues, mais qui les connaît par cœur ? Qui les connaît tout court ? N'ayant pas trouvé de liste répertoriant toutes les pièces de théâtre publiées par La Petite Illustration, comment peut-on savoir à quoi correspond un numéro ?

J'achète beaucoup de pièces au hasard de mes navigations sur le Net, mais il me faut un minimum d'infos. Soit je suis intriguée par la pièce d'un auteur dont j'ai entendu parler ou que je ne connais pas bien, soit par le titre de la pièce qui me paraît marrant ou intéressant, mais si on ne me donne ni l'un ni l'autre, je suis obligée de passer outre. On ne vend pas des pièces comme des oranges ou des patates que je sache, on n'entend jamais dire lorsque l'on entre dans une libraire : allez, je vous en mets une bonne douzaine ? Pourquoi ce serait différent pour des revues de théâtre ?

S'il vous plaît, si vous passez par ce blog et avez des pièces à vendre, précisez le nom des auteurs et les titres, sinon elles risquent de vous rester sur les bras. Voilà, c'est dit !

10 janvier 2012

"Le figurant de la Gaîté"

Une pièce d'Alfred Savoir que j'essaie de trouver, sans grand succès.

Encore un texte qui semble avoir disparu de la circulation. Je sais qu'il a été écrit il y a plus de 60 ans, mais tout de même, c'est un texte dont on parle beaucoup dans les biographies que je lis et j'aimerais bien savoir de quoi il s'agit...

Allez, que quelqu'un le réimprime...

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