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La tête à rire
31 décembre 2011

Hogmanay!

ScotlandLes Ecossais ont l'air d'être plus branchés soir du réveillon du Nouvel An (appelé ici Hogmanay) que réveillon de Noël.

Faisant preuve d'ouverture sur mon nouveau pays, je vais passer la soirée avec des Ecossais de mon village. Au menu, boissons et danses jusqu'à trois heures du matin.

J'espère ressortir indemne de cette expérience. On ne peut pas dire que je ne cherche pas l'inspiration là où je peux.

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30 décembre 2011

A l'affiche

DSC02735Voici une critique d'une pièce d'Harold Pinter, Death and the Maiden (La jeune fille et la mort), parue dans le journal il y a quelques semaines.

Est-ce que la photo me donne envie d'aller voir ce spectacle ? Pas vraiment, non. Est-ce que je me déplace au théâtre pour voir ce genre de scènes ? Pas du tout.

J'ai acheté quelques pièces d'Harold Pinter en anglais, lues il y a un bon bout de temps, mais je ne me souviens plus de grand-chose. Il faudra que je les reprenne (bien que cette photo ne me donne pas hyper envie à la minute)..

29 décembre 2011

Le bon moment pour écrire

Pour faire suite à mon message d'hier, et après une année passée à étudier le processus d'écriture, quel est le bilan ? Y a-t-il un bon moment pour écrire ?

question_du_jourIl y en a surtout pas mal de mauvais, des jours où rien ne se passe et où on regarde le plafond en se demandant pourquoi on est aussi bouché, aussi peu inspiré.

J'ai remarqué que diverses distractions peuvent causer cet état d'inefficacité totale, les soucis de déménagement par exemple, financiers ou autres qui coupent l'inspiration en un rien de temps. Si on est submergé par les problèmes pratiques, impossible de trouver la liberté nécessaire pour créer quoi que ce soit.

J'ai aussi noté que lorsque l'on est très fatigué, ce n'est pas génial non plus. Trop de boulot, trop de lectures, divers engagements à droite et à gauche peuvent rendre la concentration difficile, et l'écriture douloureuse. 

Lorsqu'on est déprimé après une lettre de refus par exemple, trouver la bonne disposition d'esprit pour s'y remettre n'est pas évident non plus.

Bref, pour résumer, quand on a l'esprit préoccupé, on a tendance à avoir plus de difficultés à écrire.

Le problème, c'est lorsqu'on n'est pas du tout préoccupé, lorsqu'on a sacrément la frite, eh bien, ce n'est pas dans la poche non plus. Quand je suis bien, j'ai envie de rester bien, et je vois mes pièces comme des maux de tête potentiels, donc je préfère les éviter.

Voilà le constat, il y a plein de jours où ce n'est pas le pied pour celui ou celle qui essaie d'écrire, des jours où la passion n'est pas au rendez-vous, où l'inspiration nous fait défaut. "Ouah, quelle révélation !" , j'entends dire. Mais c'est vrai. Le moment où on est à son meilleur pour écrire, où on est "dans la zone", est en fin de compte assez rare, il faut un équilibre mental particulier, ne pas être trop fatigué, trop déprimé, trop soucieux, trop occupé... la liste est longue !

Ce qui énervant c'est qu'il est impossible de savoir quand le bon moment pointera son nez, le week-end où l'on sera le plus efficace. Je dirais même que plus on prévoit de bien bosser tel ou tel jour, plus cela risque d'être la cata, une mega perte de temps. L'inspiration est comme une rage de dents, un bouton sur la figure, un orage qui arrive alors qu'il faisait beau deux minutes avant, difficile de les voir arriver, difficile d'anticiper.

C'est un peu comme lorsqu'on écoute la radio en fin de compte. Il y a des moments où la réception est particulièrement super, quelque chose dans l'atmosphère fait qu'on capte tout. Il y en a aussi d'autres où, sans trop savoir pourquoi, on n'entend rien, ça grisaille de partout, comme si le poste avait été déplacé dans la pièce d'à côté, voire au bout de la rue !

Voilà le résultat de mes réflexions après un an, ce qui n'est pas terrible, j'en conviens. Écrire n'est pas une activité qui se répète chaque jour de la même manière, le temps varie, notre humeur aussi et, avec, notre efficacité à pondre mot après mot.

J'entends d'ici certains dire "Allons, un peu de discipline...", mais la discipline ne fait pas tant de miracles que ça. On peut se forcer à s'y mettre, je suis d'accord, mais se forcer à provoquer la vraie inspiration, je n'y crois pas des masses. Le bon moment pour écrire, le moment où tout arrive tout cuit, facilement, nous tombe dessus plus qu'il ne se cherche...

28 décembre 2011

365 messages !

Qui l'eût cru ? Il y a sur ce blog 365 messages qui parlent de théâtre, d'écriture, de mes efforts dans ce domaine et, je sais bien, de mes états d'âme.

Je sais que je m'écoute beaucoup, mais c'est pour une bonne cause : j'essaie d'analyser le travail d'écriture, de faire un bilan en quelque sorte des fluctuations de ce curieux processus, les moments où tout marche et les moments où rien ne va.

Plus de jours où ça craint malheureusement que de jours où ça baigne, ce dont je ne m'étais pas rendu compte avant d'ouvrir ce blog.

En espérant que la tendance s'inverse...

27 décembre 2011

Pas sympa

Voici ce que j'ai trouvé un peu vache cette année :

Lorsque j'ai envoyé des mails à des théâtres ou troupes pour leur demander s'ils seraient intéressés par lire de nouvelles pièces, non seulement je n'ai eu la plupart du temps aucune réponse, mais maintenant je suis submergée par leurs mails m'informant de leurs projets, des pièces que, eux, vont présenter.

Mon adresse en quelque sorte s'est juste ajoutée à un listing, ma démarche n'a servi qu'à gonfler leur liste de contacts, à aider leurs efforts de marketing !

Bonjour la communication ! On pose une question, polie, sans s'attarder en rien sur ce qu'on fait, on ouvre une porte de communication avec des gens qui soi-disant partagent un même intérêt pour le théâtre, et on vous traite comme une démarcheuse ennuyeuse, indigne d'une réponse.

Décevant.

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26 décembre 2011

Dramaturges de l'année ?

Découverte : Alan Ayckbourn.

Re-découverte : Jean Anouilh et Ray Cooney.

Voici les auteurs que j'ai particulièrement appréciés cette année.

25 décembre 2011

Noël

chapeau_pere_noelJe vais essayer d'écrire un message moins déprimant que celui de l'année dernière, ce qui m'est difficile car les fins (et débuts) d'année me donnent toujours le bourdon.

Je pense à la solitude, à ceux qui nous manquent, et me pose des questions du genre : dans une vie, si on a de la chance, on peut aspirer à quoi ? 90 Noëls ? C'est tout ? Ce n'est vraiment rien si on réfléchit bien.

Allez, je me tais...

Christmas_11_3

24 décembre 2011

Pièces de théâtre : achats du mois

Mes lectures de début d'année prochaine s'annoncent plutôt classiques. Voici les livres que j'ai achétés :

DSC01969DSC01971

L'important d'être constant, d'Oscar Wilde et Le voyage de monsieur Perrichon, d'Eugène Labiche.

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Et aussi Faisons un rêve, de Sacha Guitry et une pièce d'un auteur que je ne connais pas, Le sexe faible d'Edouard Bourdet, qui est pourtant un grand auteur comique.

23 décembre 2011

Retour sur Terre

En cette fin d'année, j'ai l'impression d'être revenue sur Terre. Les années précédentes, je me disais "oh je vais finir ce texte et je vais l'envoyer dans tel ou tel comité de lecture l'année prochaine", toute excitée, pleine d'espoir, me faisant déjà de grands plans sur la comète.

Quelques non-réponses et lettres de refus plus tard, j'ai atterri et me voilà à l'aube d'une nouvelle année sans aucune illusion. Ce n'est pas que je n'y crois plus, mais cela m'est un peu égal, je n'attends plus rien.

J'aime écrire pour le théâtre et je me dis qu'il y a tellement de goûts dans la nature que la possibilité de rencontrer quelqu'un qui soit sur la même longueur d'onde ne peut prendre qu'un maximum de temps.

Dans une des biographies de Neil Simon, il disait (si je me souviens bien) qu'il lui serait bien difficile de débuter aujourd'hui. Les théâtres n'osent plus grand-chose, tout est question de vedettes, de recettes, il n'y a plus vraiment cet esprit de découverte des décennies précédentes, plus beaucoup de débouchés pour les jeunes auteurs.

Alors voilà, j'ai désormais les pieds sur terre en ce qui concerne mes pièces de théâtre. J'ai encore davantage la tête sur les épaules en ce qui concerne mes scénarios. Le marché du scénario me semblant complètement fermé, je m'attends à encore moins dans ce domaine.

Ce qui ne m'empêche pas de continuer d'écrire...

22 décembre 2011

Les heures qui passent...

le_pauvre_auteurIl y a un an, j'ai envoyé une pièce à un théâtre soi-disant ouvert sur l'écriture contemporaine. Je n'ai pas reçu de lettre pour me dire qu'ils avaient bien reçu mon texte, qu'ils allaient le lire et encore moins de critique ou courrier quelconque à propos de ce que j'avais écrit. Le néant complet !

Il y a deux ans, j'ai envoyé un texte à un théâtre en Suisse. La responsable m'a répondu par mail qu'elle était surchargée et qu'il lui faudrait du temps pour lire mon texte. Deux ans ?? Ai-je eu tort de ne pas la relancer ?

J'avoue que je ne sais pas très bien ce qu'on est censé faire dans ces cas-là... Je laisse le temps passer donc.

21 décembre 2011

Les gens sont fous

fait_divers_yes_yesDeux faits divers qui me laissent sans voix ces derniers jours.

En Angleterre, une fille a été enterrée vivante par son fiancé, elle était pourtant la mère de son enfant. Il en avait marre de leur relation, la trouvait ennuyeuse. Heureusement pour elle, elle a réussi à s'échapper de la boîte dans laquelle il l'avait placée et gratter un chemin de sortie grâce à sa bague de fiançailles.

Aux États-Unis, un type coince une femme dans un ascenseur et l'immole par le feu et la regarde mourir.

Il y a des gens qui sont dingues, c'est clair. C'est peut-être pour ça que j'écris, il y a beaucoup de choses que je ne comprends pas dans le monde qui m'entoure.

20 décembre 2011

Artistes et modèles

clip_filmUne comédie musicale américaine réalisée par Frank Tashlin, avec Dean Martin, Jerry Lewis et Shirley MacLaine, sortie en 1955. Titre original : Artists and Models.

En voyant ce film, je me suis fait la réflexion suivante : il y a scène débile et scène débile. Il y a des scènes qui sont un peu stupides mais amusantes, comme dans cette comédie. Il y a aussi des scènes débiles plutôt embarrassantes et pas marrantes du tout, que l'on retrouve malheureusement dans pas mal de comédies actuelles.

Ce film est incroyable car il est un peu grotesque, mais j'avoue avoir souri. J'ai eu la plupart du temps les yeux écarquillés en le regardant car certaines scènes sont un peu ridicules, et je suis certaine qu'on n'oserait plus faire un tel film maintenant. Il faudrait que le ton soit moins innocent, plus vulgaire, et l'ensemble risquerait bien de ne plus être drôle du tout.

Je ne suis pas très branchée comédie musicale, mais j'avoue que certains numéros visuels sont assez réussis. La scène où Shirley MacLaine essaie de séduire Jerry Lewis en faisant le pitre dans les escaliers est assez incroyable dans le genre.

L'histoire : Rick est un dessinateur sans emploi qui partage son appartement new-yorkais avec Eugene, un colocataire obsédé par les bandes dessinées. A force de l'entendre faire des rêves bizarroïdes, Rick a l'idée de s'inspirer de ses histoires pour en faire une bande dessinée. Ce faisant, une fille de son immeuble, illustratrice elle-même, intrigue Rick, sa colocataire excentrique s'amourrache d'Eugene et voilà les choses qui s'arrangent pour nos deux compères, côté boulot comme vie privée.

Un moment distrayant devant son écran.

19 décembre 2011

Ecrire... ou l'art de savoir s'en prendre plein la figure

Le grand atout de toute personne intéressée par l'écriture est la détermination. Détermination de continuer lorsque rien ne marche au moment de l'écriture, mais aussi la détermination de ne pas se laisser abattre par les critiques quand on a réussi à se faire publier ou à être joué et que personne n'aime ou comprend pourquoi on s'est enquiquiné à sortir un truc pareil.

Plus je lis de biographies, plus je me rends compte que les coups durs font partie intégrante de la vie d'auteur.

Au début lorsque toutes les portes se referment sur soi, cela va sans dire, mais après, lorsque l'on s'est fait un nom et que les critiques descendent les pièces ou les films qu'on a écrits ou lorsque ceux-ci sont mal compris, comme par exemple la pièce Antigone de Jean Anouilh qui l'a poussé à s'isoler de plus en plus.

Il faut savoir gérer les déceptions, cela fait partie du parcours, que l'on soit un auteur connu ou pas. Je ne sais pas si cela me remonte le moral de savoir ça, mais le problème qui se pose alors est bien : comment se blinder ?

Il va falloir que je réfléchisse, aucune idée pour le moment.

18 décembre 2011

Pièces écrites et pièces données

J'aime bien cette phrase lue dans la biographie de Jean Anouilh, Un auteur inconsolable et gai (message d'hier).

Et c'est juste, il y a des pièces poussives et des pièces qui poussent toutes seules. Pas toujours facile à l'avance de savoir quelle idée donnera quoi, on ne peut juger de la facilité ou difficulté d'une pièce qu'en s'y mettant.

17 décembre 2011

"Anouilh, un auteur inconsolable et gai"

DSC02009Voici une très bonne biographie de Jean Anouilh. Elle a été écrite par Anca Visdei, elle-même auteur de théâtre qui a eu la chance de rencontrer Jean Anouilh quand elle débutait et de nouer d'amitié avec lui. C'est un livre très bien écrit, qui se lit avec plaisir. Qu'est-ce que j'y ai appris ?

Premièrement, je ne savais pas que Jean Anouilh avait été aussi précoce, aussi jeune lorsqu'il s'est mis à écrire des pièces (à peine sorti de l'adolescence) et qu'il avait autant galéré au début pour se faire jouer.

Vu son talent, on aurait pu penser que cela aurait été plus facile pour lui, mais loin de là. Il semble avoir connu de nombreux refus et déceptions. Même sa rencontre avec Louis Jouvet a été un peu décevante car celui-ci semblait prendre un malin plaisir à ne jamais monter quoi que ce soit de lui. Il l'avait même surnommé "le miteux". Bizarre.

Ses déceptions n'ont pas été faciles à digérer. Il écrivait ceci à Jouvet :

"Je ne viens pas vous voir en ce moment, puisque vous n'aimez pas ma pièce, pour ne pas être un peu plus découragé car je suis dans une situation à tout point de vue décourageante, une certaine fatigue de la vie que je suis obligé de mener me rend impressionnable. Pardonnez-moi et à bientôt."

Je ne savais pas non plus que sa pièce Antigone avait été aussi mal reçue.

Page 139, il y a un passage que j'aime bien sur l'inspiration, sur "les pièces qui sont écrites et les pièces qui nous sont données", comme L'Alouette, une pièce qui a été révélée à Jean Anouilh comme par miracle.

En lisant ce livre, je me suis aussi rendu compte que j'aurais bien aimé Jean Anouilh dans la vie. Il n'était pas mondain, pas faux, aimait se tenir à l'écart du brouhaha parisien, mais semblait être très fidèle en amitié et prêt à aider les jeunes auteurs, comme Anca Visdei qui a écrit ce livre.

Ce livre m'a aussi donné envie de lire Victor et les enfants au pouvoir de Vitrac, une pièce que Jean Anouilh qualifiait de chef d'œuvre. Je vais me la procurer sans tarder.

Anca Visdei a aussi réalisé la peinture de couverture que j'aime beaucoup. Je ne sais pas pourquoi mais je la trouve très chouette.

En bref, un bon achat.

16 décembre 2011

Pétillant !

Voilà un adjectif que j'aime bien quand on parle d'une comédie.

"Une comédie pétillante", c'est un joli compliment.

Dans les comédies pétillantes, les scènes explosent à l'image du vin mousseux, c'est-à-dire qu'on ne s'ennuie pas, et comme lorsqu'on a un peu d'alcool dans les veines, on se sent beaucoup mieux après, l'histoire fait du bien.

Y a--t-il plus grand éloge lorsqu'on essaie d'écrire quelque chose de distrayant ?

15 décembre 2011

Loin des yeux...

... loin du cœur ?

Ben non justement, pour l'écriture, c'est le contraire. Plus on aime un projet, plus on a intérêt à s'en éloigner un bon bout de temps pour lui rendre justice.

Je ne sais pas pourquoi on ne voit pas ce qui est évident quand on a les yeux rivés dessus. Je peux passer une heure sur mon écran à m'énerver à écrire un synopsis sans arriver à quoi que ce soit. Je m'en éloigne, vais faire autre chose et déclic ! Je sais ce que je veux dire.

Mon conseil est donc le suivant : si cela ne marche pas tout de suite lorsqu'on tape un truc sur son écran, c'est que ce n'est pas le bon moment de l'écrire et tout sera plus limpide en le quittant un moment.

14 décembre 2011

Pièce (dé)montée

Je reçois les lettres d'info du festival d'Avignon.

Lors de leur dernier envoi, je suis tombée sur un lien vers un site intitulé Pièce (dé)montée, qui présente des dossiers très bien faits sur différentes pièces. Ce site est à vocation pédagogique et mérite d'être connu.

Voici le lien (ici).

12 décembre 2011

"Le père Noël est une ordure" (5H, 2F)

DSC01990Le père Noël est une ordure par l'équipe du Splendid (Josiane Balasko, Thierry Lhermitte et autres...), une pièce en un acte publiée par Babel Théâtre (éditions Actes Sud).

J'ai vu le film il y a pas mal de temps, mais je n'avais jamais lu la pièce. Elle est très bonne, bien construite, amusante, même si assez noire dans ses propos.

Je l'ai lue dans le train d'Edimbourg à Birmingham et je dois dire que ma lecture a été un peu gâchée par deux couples d'Écossais qui sont venus s'installer derrière moi, une bouteille de vin rouge en main alors qu'il n'était que 10h du matin ! Oui, oui, j'ai bien dit 10h du matin. Les Écossais n'ont pas besoin d'encouragement pour parler fort, mais avec un coup dans le nez, bonjour les décibels ! 

Revenons à la pièce. L'histoire est connue : c'est le réveillon de Noël et Thérèse et Pierre assurent la permanence de l'Association Détresse-Amitié. Leur boulot est de répondre au téléphone et de réconforter les gens déprimés. Leur soirée devient un peu stressante lorsqu'une amie de Thérèse, son fiancé, un travesti et un voisin, tous un peu paumés, débarquent à l'Association et mettent la pagaille.

C'est vraiment une comédie moderne bien construite, un texte marrant de qualité. Pas si courant que ça !

11 décembre 2011

Rétrospective Ingmar Bergman : "Cris et chuchotements"

clip_filmLe quatrième film d'Ingmar Bergman que je vois. Ce film est sorti en 1972 et est en couleurs. Titre original : Viskningar och rop. En anglais : Cries and whispers.

Encore un film intéressant. J'aime comment Ingmar Bergman construit ses histoires. J'avais été impressionnée par L'attente des femmes et Sourires d'une nuit d'été, et pareil ici, je trouve la construction ingénieuse.

Il y a quatre femmes qui s'approprient l'histoire l'une après l'autre. Elles nous racontent chacune un épisode-clé de leur vie au moyen de flash-backs ou d'un rêve. Puis on revient à l'action et on retrouve tous les personnages à la fin, ultime scène résumant le message global, donnant toute sa signification au récit. C'est élégant, assez théâtral aussi.

Bon, il y a deux ou trois scènes dans ce film qui sont un peu dures, à savoir l'agonie d'une femme mourante et une scène d'automutilation, mais à part ça, cela se regarde bien. On ne rigole pas du tout, il va de soi, mais on est intrigué par la vie de ces femmes.

L'histoire est la suivante : Maria et Karin retrouvent leur sœur Agnès alors que celle-ci est en fin de vie. Elles essaient de l'accompagner dans ses derniers instants mais ont du mal. Seule la servante Anna arrive à apaiser sa souffrance.  

Le personnage de la servante est intéressant, elle est la plus humaine du lot. La différence entre les sœurs l'est aussi. Elles ne sont pas proches. L' une est un peu naïve, l'autre plus âgée est un peu perturbée, refusant tout contact physique, et elles essaient bien de se rapprocher après la mort d'Agnès, sans grand succès.

Pas banal.

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