Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La tête à rire
31 août 2011

Alfred Savoir

Alfred Savoir est un dramaturge français qui est né en 1883 et décédé en 1934.

Il a écrit plein de pièces, j'essaie de m'en procurer au moins une, impossible !

Certaines sont publiées dans la Petite Illustration, une revue qui a vu le jour en 1904, mais aucun éditeur actuel ne semble avoir repris le flambeau et fait une compilation de ses textes.

Je rencontre son nom régulièrement dans les biographies d'auteurs que je lis, il a manifestement marqué un certain nombre de gens, mais ses œuvres sont passées où, je me demande...

Publicité
30 août 2011

Décors originaux

Situer une pièce dans un décor original, un lieu inattendu, peut faire vendre une pièce, la faire sauter du lot comme on dit. Je me triture donc la tête en ce moment pour essayer d'imaginer d'autres lieux de pièces qu'un salon ou une salle à manger.

La pièce Le tourniquet de Victor Lanoux (message du 2 juillet) se situe dans un souterrain. Mais qu'est-ce qui serait un peu fou comme lieu ?

Résultat des courses dans un prochain message.

28 août 2011

"Triple saut", Robert Delavaux (2H, 1F)

SAM_0661

Triple saut de Robert Delavaux pièce courte présentée en fin de l'Avant-Scène dont je parlais tout à l'heure (numéro 217).

Sympa, cette pièce.

C'est l'histoire d'une homme et d'une femme qui ont décidé de mettre fin à leurs jours en même temps. Ils se retrouvent par hasard sur le toit d'une cathédrale et se chamaillent assez vite, car l'homme qui est arrivé en premier ne veut pas qu'elle lui fasse de l'ombre dans les journaux du lendemain, il souhaite être le seul à sauter ce jour-là pour créer l'événement. 

Le mari de la femme débarque, se demande ce qui se passe, les prend pour deux amants... bref, le trio fait connaissance et semble assez bien s'entendre en fin de compte...

Court texte qui pourrait encore être joué, n'a pas pris une ride.

28 août 2011

"Un goût de miel" (3H, 2F)

DSC01915Un goût de miel de Shelagh Delaney (titre original : A Taste of Honey), une pièce en deux actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 217).

Lorsque Shelagh Delaney écrivit ce texte en 1958, elle avait 18 ans, ce qui est incroyable, d'autant plus qu'elle le boucla en quelques semaines. C'est pas mal fait dans le genre, mais ne correspond pas tout à fait à mes goûts.

C'est l'histoire d'une relation un peu difficile entre une mère, Hélène, et sa fille Jo, dans un quartier pauvre de Manchester. A peine installées dans leur nouveau logis, Hélène délaisse sa fille pour partir avec son amant. Livrée à elle-même, Jo tombe enceinte d'un amour de passage, puis vit un moment avec un homosexuel, avant de retrouver sa mère juste avant son accouchement.

Je n'aime pas les pièces où les femmes sont enceintes, car je trouve ça trop réaliste, mais là, la fille a même des prédouleurs dues à son accouchement imminent ! Pas la grosse évasion, ni la grosse rigolade je dois dire, mais d'autres aimeront sûrement.

Comme je n'ai pas trouvé cette pièce très drôle, je l'ai classée dans ma rubrique des pièces plus sérieuses.

27 août 2011

Rétrospective Ingmar Bergman : "Sourires d'une nuit d'été"

clip_filmSecond film que je vois du réalisateur suédois Ingmar Bergman. Ce film a été réalisé en 1955. Titre original : Sommarnattens Leende; en anglais : Smiles of a summer night.

Il s'agit d'une comédie, ce qui tombe bien pour moi qui apprécie les textes plutôt légers et drôles. Je pense que c'est mieux de s'initier aux films d'Ingmar Bergman en commençant par ses films les moins hermétiques. Je me rends compte que beaucoup de gens "ont peur" de ses films. Dès que je dis autour de moi que je visionne ses films, soit c'est le grand silence en face de moi ou des réflexions du genre : "Mon Dieu, tu es sûre ?"

J'ai bien aimé ce film : histoire, dialogues, prestation des acteurs. Je trouve que l'actrice Eva Dahlbeck qui joue le rôle de Désirée est fantastique.

On assiste aux jeux amoureux de quatre hommes et quatre femmes, qui changent de partenaire au cours d'un dîner donné par l'une d'entre elles.

Il y a le couple que forme Fredrik, un avocat quadragénaire, avec sa jeune épouse, Anne. Anne le quitte pour son fils. Il y a la domestique Petra qui était avec le fils et qui tombe amoureuse d'un cocher. Une ancienne liaison de Fredrik, Désirée, renoue avec lui maintenant qu'il est libre. Et un comte, qui s'était épris de Désirée, retrouve son épouse.

Pas évident de mener toutes ces histoires en même temps et de réussir le coup final, à savoir recaser tous les personnages les uns avec les autres sans que cela fasse trop réchauffé. Super bien mené.

Le prochain film que j'ai enregistré est Un été avec Monika (Summer with Monika).

Publicité
26 août 2011

Fin d'acte

Je suis toujours surprise par les fins d'acte qui ne semblent pas très fortes, un peu du genre raplapla.

Pour moi une fin d'acte, surtout pour une comédie, doit provoquer le rire, sinon elle tombe à plat.

Juste une remarque en passant...

25 août 2011

Réflexion sur le temps

Pas celui qui passe trop vite et nous donne des rides, trop déprimant, mais celui qui semble travailler pour nous en silence quand on a un problème. Bizarre, celui-là.

La nuit porte conseil, dit-on, mais c'est si juste.

On laisse une histoire de côté et comme par magie, quelque temps plus tard, le problème qui vous empêchait de continuer a disparu et tout paraît s'être élucidé sans vous.

Sympa quand même.

24 août 2011

Je ne sais plus parler français !

Je vis en Angleterre depuis pas mal de temps et je me rends compte que, si je ne maîtrise toujours pas l'anglais, j'ai aussi perdu mon aisance dans ma langue maternelle, le français. Je sais que je ne devrais pas le crier sur tous les toits dans la mesure où je présente certains de mes textes sur ce blog, mais autant être honnête.

Pour faciliter ma tâche au quotidien, je fais une sorte de traduction instantanée dans ma tête du français vers l'anglais, routine qui m'a forcée au fil des ans à remanier un peu le français pour rendre cette gymnastique du cerveau plus facile. Je n'en voudrais à personne de m'avoir déjà lâchée...

Le résultat de ce petit exercice ? Je place désormais mes adjectifs à l'anglaise, et parfois je perds carrément les pédales et je ne sais plus très bien dans quel ordre on met les mots. Bilingue ? Pas vraiment, je ne parle plus aucune langue !

Je dois relire mes textes en français je ne sais pas combien de fois pour noter mes petites bizarreries de langage (que je ne remarque parfois qu'à la dixième lecture). Je ne parle même pas des accents, que je ne sais plus où mettre, et des mots anglais que je francise sans m'en rendre compte et qui sont heureusement aussi vite soulignés en rouge dans Word. Et les accords du complément d'objet direct ? L'emploi du subjonctif ? Passons là-dessus.

Vouvoyer les gens est devenu pour moi un problème. Cela me paraît impossible de placer dans un dialogue : Cela ne vous dérange pas qu'on se tutoie ? C'est là qu'on se rend compte que le français est une langue compliquée.

Cet état de choses m'irrite d'autant plus que j'ai travaillé un bout de temps dans l'édition et que mes premiers boulots en Angleterre étaient d'adapter des livres de voyage anglais pour le marché français, et de les relire, ce que je ne suis plus trop capable de faire.

Enfin bref, me voilà sans maîtrise parfaite d'une langue, ce qui est quand même un peu vache. Si vous remarquez des tournures de phrases un peu bizarres, vous saurez pourquoi...

22 août 2011

"L'île des Chèvres" (2H, 3F)

DSC01905L'île des Chèvres, d'Ugo Betti, une pièce en trois actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 424).

Je m'attendais à une comédie un peu délirante, je suis tombée sur un texte que je trouve un peu morbide. C'est soi-disant une comédie, mais on ne rit pas des masses.

L'histoire : trois femmes (une mère de famille, sa fille et sa sœur) vivent dans une ferme isolée sur l'île des Chèvres. Un inconnu arrive, les bouleverse chacune à leur manière, s'investit dans leur quotidien, puis se retrouve au fond d'un puits où elles le laissent périr. Elles pourraient le sauver, mais décident de le laisser mourir malgré ses appels au secours.

J'ai dû rater quelque chose, car je n'ai pas trouvé le tout très agréable et la signification m'a un peu échappé. Je suis sûre que d'éminents universitaires ont réussi à trouver un message puissant derrière tout ça, en ce qui me concerne, je n'ai pas trouvé ça terrible.

Rien à voir avec Un beau dimanche de Septembre, du même auteur, qui était un texte agréable, une bouffée d'air. On ne peut pas dire que cet auteur se répète, ces deux pièces ne peuvent pas être plus différentes.

21 août 2011

Dramaturge oublié

Le film The Major and the Minor (Uniformes et jupons courts) dont j'ai parlé ces derniers jours a été inspiré d'une pièce de théâtre intitulée Connies goes home d'Edward Childs Carpenter.

Impossible de trouver ce texte aujourd'hui, en tout cas je n'ai pas réussi.

20 août 2011

Les mimiques de Ginger Rogers

Quelque chose m'a frappée lorsque j'ai vu le film Uniformes et jupon court (message d'avant-hier). C'est la panoplie d'expressions que l'on peut lire sur le visage de Ginger Rogers tout au long du film.

Ce n'est pas la première fois que je me fais cette réflexion en voyant un film des années 40-60. Les actrices, telles que Jane Fonda, Shirley McLane, Katharine Hepburn, semblaient en dire davantage par leurs mimiques, par leur visage que les actrices de maintenant. Peut-être que les réalisateurs leur laissaient plus champ libre, qui sait ? Mais c'est assez frappant quand on regarde des comédies plus anciennes.

Je ne vois pas quelle actrice actuelle se démarque par la variété et la richesse de ses expressions. Annie Girardot était l'une d'elles, ça c'est sûr, mais dans les actrices de 25 ans ? Aucune ne me vient en tête.

19 août 2011

Un regard gai

Ce qui me frappe dans les comédies romantiques telles qu'Uniformes et jupon court dont je parlais hier, des comédies écrites il y a des années, c'est le regard gai, amusé que les scénaristes semblaient porter sur les choses. Leur parti pris était de divertir et ils ne s'en cachaient pas.

Je ne comprends pas pourquoi ce regard "innocent" a un peu disparu. Les année 40 n'étaient pas spécialement marrantes, les scénaristes n'avaient pas forcément plus de temps pour écrire qu'aujourd'hui...

Certes les relations entre les hommes et les femmes étaient moins libres, plus réservées, mais cela n'explique pas qu'on ait perdu une certaine joie, un certain peps dans la manière de raconter des histoires de couples qui se forment...

18 août 2011

"Uniformes et jupon court"

clip_filmTitre original : The Major and The Minor.

Un film qui date de 1942, écrit et réalisé par Billy Wilder avec Ginger Rogers et Ray Milland.

Première fois que je vois ce film, et j'ai passé un bon moment. Je dois beaucoup aux chaînes TCM et Sky Classics qui passent pas mal de films datant des années 40-50

L'histoire est la suivante : Susan Applegate en a assez de son boulot à New York et décide de rentrer chez elle dans l'Iowa. Manque de bol, arrivée à la gare, elle se rend compte qu'elle n'a pas assez d'argent pour s'acheter un billet plein tarif. Sa solution ? Se faire passer pour une mineure, une fillette de 12 ans. Montée dans le train, deux inspecteurs doutent de son âge et commencent à l'interroger avec persistance, et elle se réfugie dans le compartiment du Major Kirby, qui fait tout pour l'aider.

Si on réfléchit bien, ce n'est pas très pausible, mais on rentre dans le jeu malgré tout, l'humour de Billy Wilder portant l'histoire avec brio.

Ginger Rogers est très marrante dans ce film, jouer une gamine de 12 ans quand on est adulte n'est pas évident (elle avait 30 ans à l'époque). Elle passe de la séductrice à la jeune fille espiègle en un instant et est tout à fait crédible.

Il y a aussi des scènes amusantes, un clin d'œil par exemple aux femmes de l'époque qui voulaient toutes se coiffer à la Veronica Lake.

Les scènes de Susan (surnommée Su-Su par le Major Kirby) où elle est en proie à des élèves-officiers surexcités sont hilarantes, tous employant la même technique de séduction ringarde (en parlant de conquêtes militaires).

La scène où le Major essaie d'expliquer à Su-Su l'attraction des hommes pour les femmes est aussi rigolote, surtout vue d'une femme déguisée en fillette qui éprouve des sentiments pour lui et prétend l'innocence, riant intérieurement de ses explications maladroites.

Il s'agit de la première réalisation américaine de Billy Wilder. Heureusement que Billy Widler a réussi a trouvé le ton juste, car raconter une histoire sur un homme adulte qui éprouve petit à petit des sentiments pour une fillette de 12 ans, aurait pu, dans des mains moins habiles, lui causer pas mal de problèmes.

17 août 2011

Parking wars!!!

T_l__okUn nouveau programme que l'on peut voir à la télé anglaise.

Parking wars (Les guerres du stationnement) est un programme consacré, eh oui, aux problèmes de stationnement. J'ai zappé assez vite, mais tout ce qu'on peut voir, il me semble, c'est une équipe mobile qui repère les gens mal garés et distribue contraventions et sabots de Denver... Est-ce divertissant ? Plutôt énervant à mon avis.

Qui peut avoir envie, après une journée de boulot, de se mettre devant son écran pour voir des gens se faire interpeller par une telle équipe ?  Est-ce qu'on s'arrête dans la vie de tous les jours lorsque quelqu'un se fait gronder par un gendarme pour s'être garé en double file ? Non. Est-ce qu'on se dit immédiatement "génial, un conducteur qui a des problèmes de stationnement" ? Non. Pourquoi ? Parce que cela n'a aucun intérêt !

Les producteurs de télé devraient sortir davantage. Si une situation n'est pas passionnante dans la vie quotidienne, elle ne devient pas tout d'un coup hyper fascinante parce qu'on la voit à la télé.

En attendant la prochaine idée craignos...

15 août 2011

"L'aide-mémoire" (1H, 1F)

DSC01906L'aide-mémoire de Jean-Claude Carrière, une pièce en sept tableaux publiée par l'Avant-Scène (numéro 415).

Je suis toujours intéressée par les pièces à deux personnages, car ce n'est pas évident d'écrire une bonne pièce avec une distribution si limitée.

J'ai été très intriguée par ce texte durant sa première moitié, mais n'ai pas saisi la fin et me demande en fin de compte ce qu'on est censé en ressortir.

C'est l'histoire d'un homme célibataire, qui a eu un certain nombre de conquêtes féminines dans sa vie (relatées dans un Aide-mémoire), qui rentre un jour chez lui et est rejoint par une femme mystérieuse qui ne dit rien d'elle, mais qui pourtant s'incruste. Il essaie de s'en débarrasser, en vain, avant d'en tomber amoureux et de la demander en mariage. N'étant pas très branchée par sa proposition, il décide de lui laisser son appartement et d'aller vivre à l'hôtel.

Je crois que la signification de cette pièce m'a complètement échappé. C'est bien écrit, les répliques sont enlevées mais on doit en tirer quoi, je me demande. Que l'amour est impossible ? Si quelqu'un peut m'éclairer...

14 août 2011

Bloqué ?

Il me semble qu'il y a différents types de blocage.

Il y a le blocage complet, les jours où l'on n'arrive à rien, pas seulement dans l'écriture, mais dans tout. On veut faire un gâteau, on oublie de mettre la farine... ou la farine tombe par terre... ou on se coupe le doigt sans avoir manié un couteau. Bref, on est nul sur toute la ligne. Ce genre d'inefficacité totale m'arrive pas mal malheureusement (je n'oserais compter). Ces jours-là donc, tout travail créatif est à éviter. Il faut acheter des gâteaux tout faits et voir les pièces, lire les romans des autres.

Il y a aussi le blocage inhérent à tout récit. Une histoire ne s'écrit jamais d'un trait et on arrive toujours à un moment où on ne peut plus avancer. C'est un faux blocage en quelque sorte, car c'est l'histoire qui coince, pas la personne qui l'écrit. Il faut juste passer à un autre projet.

Il y a aussi le blocage lié à une tâche en particulier. On se force à relire un texte parce qu'on doit l'envoyer alors qu'on aurait plutôt envie d'écrire. On n'est pas bloqué, on peut toujours être créatif, mais on n'arrive pas à mener à bien la tâche que l'on s'est assignée. Alors là, soit on se force, soit on s'écoute.

Si on se force, là c'est dur, on se croit en effet bloqué, car on lutte contre soi-même. Si on s'écoute et on fait autre chose que prévu, on avance tout de même, on finit juste un projet qui n'était pas urgent au détriment d'un autre qui devait être bouclé depuis des lunes.

Personnellement, j'essaie toujours de me forcer un peu, sans m'entêter. Alterner les projets est une bonne manière de ne jamais se sentir bloqué, tout comme écouter ses penchants du jour. Il est plus productif, si on le peut, d'être en harmonie avec ce qu'on a envie de faire. Tant que la petite voix dans notre tête ne nous dit pas de tout jeter à la poubelle et d'aller se la couler douce à la terrasse du café du coin, on est bon. On fait peut-être autre chose que prévu, mais on travaille tout de même.

Il y a aussi le blocage des jours où l'est épuisé parce qu'on a trop bossé. Là non plus, il n'y a pas grand-chose à faire, il faut attendre de se ressourcer.

Au total, cela fait malheureusement pas mal de jours où ce n'est pas la grande efficacité...

13 août 2011

Signes inquiétants...

Une réflexion pas terrible pour quelqu'un qui est intéressée par l'écriture théâtrale, mais je trouve qu'une journée sans écrire est quand même assez super.

C'est agréable de passer son temps libre à faire autre chose que de se triturer la tête pour essayer de sortir quoi que ce soit. Être à la mer serait mieux, mais passer son temps à faire du bricolage n'est pas mal non plus et curieusement reposant. On prend un pinceau et on repeint, c'est tout simple.

Si on a un problème, on peut généralement demander autour de soi, comme par exemple : "Mais comment repeindre derrière le radiateur ?"... En écriture, c'est "débrouille-toi toute seule, ma vieille", impossible de demander un avis sur quoi que ce soit. Celui qui écrit doit faire les questions et les réponses, il n'y a malheureusement que lui qui peut trouver la bonne manière de finir l'histoire qu'il a commencée.

Donc voilà, encore une réflexion qui ne fait pas avancer mes pièces, mais c'est ma pensée du jour...

12 août 2011

La tête à pleurer (2)...

sad_faceJe n'ai toujours pas ouvert une catégorie La tête à pleurer comme je l'avais annoncé le 21 novembre dernier pour parler de mes textes plus sérieux, la raison étant que je n'ai toujours rien écrit dans le genre tristounet. Je me demande même si je ne suis pas allergique à tout texte qui mine le moral.

Je suis pourtant retombée sur mon histoire d'accident de voiture l'autre jour, histoire qui n'avance pas des masses, je dois dire, ce qui est loin d'être étonnant dans la mesure où je n'ai pas ouvert le dossier depuis des lunes. Je m'en souvenais à peine d'ailleurs de ce projet, mais j'ai fait le ménage l'autre jour sans penser à grand-chose, et bang, je suis retombée dessus, toujours dans sa petite pochette plastique transparente.

Ma première réaction a été de faire une grimace, pas bon signe je suis d'accord, et puis je me suis approchée pour voir si le dossier n'avait pas miraculeusement gonflé, comme si quelqu'un aurait pu finir l'histoire pour moi alors que j'avais le dos tourné. Zut, même épaisseur.

Je pourrais écrire un roman sur les difficultés que j'ai à écrire ce drame. J'essaie de rationaliser le problème et, ce faisant, me retrouve devant mon ordinateur à taper un message sur ce blog, ce qui ne fait pas avancer le schmilblick, je sais bien.

Certes, j'écris beaucoup d'histoires que j'alterne, car j'aime changer et ne pas me sentir bloquée sur un projet. Manque de bol, celui-là ne fait jamais partie de la rotation, il reste toujours en dessous de la pile. Ben oui, ce n'est pas une excuse. Il faudra que je le ressorte un de ces quatre, il n'y a pas à dire. 

11 août 2011

Pièces de théâtre : derniers achats

Dernières acquisitions :

LDSC01906'aide-mémoire de Jean-Claude Carrière et L'île des chèvres d'Ugo Betti.

DSC01905

DSC01914DSC01915

Et aussi L'Atelier de Jean-Claude Grumberg et Un goût de miel de Shelagh Delaney.

Je ne connais absolument rien sur ces pièces.

10 août 2011

Le début d'une pièce

Je suis toujours intriguée par les débuts de pièce, comment l'auteur choisit de commencer son texte, comment il arrive à nous faire entrer habilement dans son histoire.

C'est le début qui est le plus difficile, je trouve, faire que les lecteurs mordent à l'hameçon. S'il y a trop de personnages on perd le fil, si le sujet est trop vite amené, on n'y comprend rien... Il s'agit d'un exercice très délicat, ça passe ou ça casse.

Au cinéma, c'est pareil. Il paraît que les lecteurs de scénarios dans les studios hollywoodiens ne lisent que les dix premières pages d'un scénario et ça se comprend. On a tout dit en dix pages, de quoi on va parler, le style, le ton de l'histoire, etc...

A la télé, je ne donne parfois que trois minutes aux films que je ne connais pas (ce qui correspond approximativement à trois pages du scénario). En trois minutes j'arrive à dire si je vais aimer ou pas. Je sais, c'est un peu dur, dur pour celui qui a bûché pendant des mois sur son texte.

Publicité
1 2 > >>

guitry_bloc

Publicité

MES  PIÈCES DE THÉÂTRE (ici)

vignette

stress vignette

fete vignette

hobby vignette

Courtes 1 vignette

adieu ok

roman_comique_okanouilh

Anouilh

Newsletter
Archives
Publicité