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La tête à rire
31 janvier 2011

L'écriture théâtrale s'égare-t-elle ?

question_rouge

Je vais passer pour une mémère, mais j'assume, j'aime les textes avec une certaine progression dramatique !

Est-ce qu'on peut encore parler de théâtre lorsque les scènes ne s'enchaînent pas vraiment ou sont à moitié écrites comme dans certains spectacles de cafés-théâtres ?

Voici un article du Figaro qui est très intéressant à ce sujet. Cliquer ici pour le lien.

Le café-théâtre aurait-il brouillé les pistes et changé nos goûts ? Pas les miens en tout cas, je reste toujours sur ma faim lorsque les scènes se juxtaposent plus qu'elles ne s'enchaînent, mais peut-être que j'ai vu (et lu) trop de comédies bien troussées pour me satisfaire des raccourcis que l'on voit désormais sur scène et que je suis devenue vieux jeu dans mes goûts ? Je ne l'espère pas en tout cas.

Ce qui n'empêche que j'aimerais bien que les comédies "à l'ancienne" reviennent à la mode. Sans les personnages d'amants qui se cachent dans les placards, les domestiques qui mettent la pagaille ou les portes qui claquent à tout va, car ce n'est plus adapté à notre époque, mais que le principe du quiproquo, des situations qui escaladent en crescendo refassent surface en masse. Voilà, je l'ai dit !

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30 janvier 2011

Nouvelles rubriques

J'ai fait un peu le ménage sur ce blog et ai ouvert quatre rubriques :

  • Films vus
  • Scénarios de film
  • Pièces comiques
  • Pièces plus sérieuses

J'ai annulé ma rubrique Coups de cœur dans la mesure où je présente en général les pièces que j'aime.

Voilà, j'espère que tout est plus clair.

29 janvier 2011

Comment faire pour écrire une pièce de théâtre ?

Je suis loin d'être experte, je ne suis pas non plus professeur de théâtre, je ne peux donc que parler de mon expérience. Ayant écrit plusieurs comédies, je peux simplement dire comment je m'y prends.

Pour commencer une pièce de théâtre, il va sans dire qu'il faut une idée et que cette idée soit suffisante, assez riche pour permettre d'être développée. Il y a des idées malheureusement qui ne le sont pas. Quand on creuse un peu, on se rend compte qu'elles n'offrent pas grand-chose ou qu'elles sont trop difficiles ou compliquées pour être approfondies sur scène. Pour une première pièce, autant commencer par une idée simple, pas trop tarabiscotée.

Lorsque l'idée qu'on a semble tenir la route et nous inspire un minimum de scènes, cela vaut le coup de les griffonner pour sentir un peu où cette pièce va nous mener. Quelles scènes viennent à l'esprit ? Quels personnages s'imposent ? Combien d'entre eux ? Quel est leur parcours ? Que veulent-ils à ce moment précis de leur existence ? On ne peut pas avoir des personnages qui ne veulent rien faire sur scène... Il faut que leur présence soit justifiée par une envie, par quelqu'un ou quelque chose.

Après, eh bien il faut s'y mettre. Je ne sais pas comment les autres font, mais moi je commence par le début, par l'écriture du premier acte. Très important, car il donne le ton de l'ensemble. Pas assez enlevé, trop confus ? Et hop, adieu le lecteur !

En général, j'écris le premier acte assez vite, d'un trait. C'est malheureusement après que je bloque, que je n'arrive plus à rien faire. Il y a des gens qui se forcent à continuer, je préfère quant à moi me concentrer sur autre chose, un autre projet. Un peu déprimant de tout laisser en plan à ce stade, mais revoir un texte avec des yeux neufs et reposés permet de mieux le juger et de repartir dans le bon sens.

Je relis souvent ce début de pièce, une vingtaine de fois au moins avant de me mettre à penser plus sérieusement à la suite, pour m'assurer qu'il y a bien quelque chose, que ce texte m'intéresse (ou m'amuse) toujours, et que je ne vais pas perdre encore plus de temps à bûcher dessus.

Vient alors le temps de se concentrer sur les deux actes suivants et c'est là généralement que c'est plus difficile. Un deuxième acte et un troisième ne s'écrivent, en ce qui me concerne, jamais d'un trait. C'est là que ça coince. C'est comme rentrer sa couette d'hiver dans un sac riquiqui. On a l'impression que cela ne va jamais rentrer, qu'on va rester avec ce tas énorme sur les bras, mais avec patience on trouve la bonne voie et tout rentre dans l'ordre.

L'important, c'est de ne jamais perdre l'idée de départ en vue, qu'il y ait une certaine cohérence entre le début et la fin, la fin devant être la suite logique du début. Si cela ne coule pas bien, c'est qu'on a voulu intégrer des scènes qui paraissaient bien ou qui étaient déjà écrites, mais qui tombent malheureusement comme un cheveu sur la soupe ! C'est là que se relire aide à noter les progressions un peu forcées.

Si on coince vraiment trop, si ça cloche et on ne sait plus du tout de quoi on parle, alors là il faut prendre du recul, c'est qu'il y a un sérieux problème. Il faut repenser l'idée de départ, trouver un autre angle, une autre ligne directrice, bref, changer de plan, changer de direction.

On peut ainsi passer pas mal de temps à concocter une première mouture. Pas très encourageant si on doit écrire un texte à la va-vite, mais je parle ici des pièces d'une heure et demie avec un minimum de tension dramatique.

Voilà, il va sans dire que le texte final doit être agréable à lire, clair, ayant l'air d'avoir avancé le plus naturellement du monde, voire s'être écrit tout seul.

J'espère que je n'ai découragé personne. En tout cas, bon courage à tous ceux qui s'y mettent !

27 janvier 2011

Mais c'est quoi ce truc ?

Il y a une pub qui passe à la télé anglaise en ce moment pour une tablette genre iPad mais en moins cher qui permettrait de lire un tas de livres où on veut. Je ne suis pas très branchée technique, je le dis tout de suite, et je ne comprends pas l'intérêt d'un tel produit.

Quel est le problème de lire un livre ? Cela devient un peu ridicule cette quête du plus petit et du partout. C'est quoi la prochaine innovation ? Lire un bouquin sur un porte-clés ?

Lire sur écran est plus fatigant que sur papier, beaucoup moins agréable, et puis on doit changer de page toutes les cinq secondes sur un écran si petit, non ?

Je fais cette réflexion car mon beau-frère est très fier de son nouveau gadget, l'iPhone, car il peut avoir la météo partout dans le monde. Combien de fois dans sa vie a-t-on besoin de savoir quel temps il fait en Mongolie ?

Son dernier argument pour me convaincre est de me montrer qu'il peut, grâce à son téléphone, émettre un petit bruit qui chasse les moustiques. A quoi cela me sert de faire la chasse aux insectes depuis mon téléphone ?

Je parle dans le brouillard car je n'ai jamais utilisé ce genre d'engins, mais je ne comprends pas leur succès. J'étais sûre que l'iPad allait être un bide, donc je n'y connais absolument rien.

J'étais à Paris lors de leur lancement en France. Mon Dieu ! On aurait cru que le café venait d'être inventé. Il y avait une trentaine d'employés habillés pareil qui vous accueillaient à l'entrée du magasin comme si on assistait à un moment exceptionnel, historique.

Tu parles ! Mon beau-frère qui ne portait jamais de lunettes jusque-là a dû se payer, en plus de son abonnement mensuel à son téléphone, une paire de verres progressifs car il est devenu complètement bigleux à force de tapoter sur son écran riquiqui. Progrès ? Mmm.

25 janvier 2011

"Au théâtre ce soir"

Voici un lien vers une page que je trouve très intéressante. Il s'agit de la liste des pièces passées à l'emission de Pierre Sabbagh, Au théâtre ce soir.

http://kiriloff.free.fr/les_pieces_du_theatre_ce_soir/alpha.htm

Cette émission est une référence en ce qui me concerne et mon ambition est d'avoir lu toutes les pièces mentionnées sur la liste. Lorsque je tombe sur un exemplaire de l'Avant-Scène dont je ne connais rien, je consulte cette liste pour voir si le texte en fait partie.

Je viens de découvrir en la parcourant que la pièce L'Héritière (mon message du 5 novembre 2010) a été adaptée en français et présentée lors de cette émission. Comme quoi on en apprend tous les jours.

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23 janvier 2011

Où sont les blogs de théâtre ?

Je navigue sur le Web depuis un bon bout de temps et je suis étonnée de voir le peu de blogs qui sont consacrés au théâtre.

Vu le nombre de blogs qu'il y a sur le Net (750 000 sur Canalblog seulement), on pourrait croire que lorsqu'on tape "blog de théâtre" sur Google, on en trouve tout un tas, mais ce n'est pas le cas, il y en a très peu sur le théâtre en général et encore moins sur l'écriture théâtrale. Si j'en avais trouvé davantage, qui sait ? je n'aurais peut-être pas ouvert celui-ci.

Il y a des forums de discussion, c'est sûr, où l'on peut parler dramaturgie, il y a des blogs de compagnies théâtrales présentant leurs spectacles, quelques-uns d'auteurs présentant leurs œuvres déjà publiées, mais très peu sur l'écriture, le processus d'écriture ou l'écriture de comédies.

C'est vrai que plus on passe de temps à maintenir un blog, moins on peut se consacrer à l'écriture proprement dite, mais tout de même, on est un sacré nombre à essayer d'écrire des pièces, il me semble, non ? Je trouve ça étrange.

21 janvier 2011

L'écriture théâtrale

Par rapport à l'écriture d'un scénario ou d'un roman, l'écriture théâtrale est celle qui me semble offrir moins de liberté.

Contrainte de lieu, de temps, tout doit se passer sur scène dans un espace bien défini, restrictions qui curieusement peuvent aider aussi. Pas de distraction possible, on ne peut pas se perdre sans s'en rendre compte, on doit savoir de quoi on parle.

Dans un film, on peut offrir des décors exotiques pour faire oublier aux spectateurs que l'histoire est bien maigre. Dans un roman, on peut ouvrir des parenthèses qui peuvent durer des pages entières, pas au théâtre.

C'est pour ça que j'aime les films qui sont tirés de pièces de théâtre, car on sent, derrière, de solides bases.

Et lorsque je pense à une idée de film, il m'arrive d'imaginer l'histoire sur scène, en lieu clos. Cela aide à ne pas me perdre, à vérifier que j'ai bien une histoire et pas du vent.

Peut-être que c'est parce que j'ai tendance à partir dans tous les sens que je trouve utile d'imaginer un récit dans un lieu et moment uniques et de me dire : "Alors, ça parle vraiment de quoi cette histoire ?"

19 janvier 2011

Pièces de théâtre comiques : derniers achats

Voici les pièces de théâtre que je viens d'acheter :

Tout d'abord deux pièces qui sont souvent jouées et que j'ai hâte de lire : Duos sur canapé et Pyjama pour six de Marc Camoletti, publiées par la Librairie théâtrale.

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Puis deux pièces publiées par l'Avant-Scène : La bonne planque de Michel André et Oscar de Claude Magnier.

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J'espère qu'elles sont marrantes parce que ma semaine n'a pas été folichonne.

17 janvier 2011

"Potiche" (4H, 3F)

DSC01593Potiche, de Barillet et Grédy, une pièce en deux actes publiée par l'Avant-Scène (n° 680).

Une pièce très marrante qui vient d'être adaptée en film (que je n'ai pas vu mais dont j'ai reçu de bons échos). L'histoire ? Une femme jusque-là écrasée par son mari se retrouve à la tête de son entreprise.

J'aime beaucoup le tandem Pierre Barillet/Jean-Pierre Grédy, leurs pièces me font toujours passer un bon moment. C'est pour cette raison que j'en ai acheté pas mal : Folle Amanda, Une rose au petit déjeuner, Quatre pièces sur jardin, Le don d'Adèle, Fleur de cactus...

Je suis tombée sur un article intéressant l'autre jour sur Pierre Barillet, où il disait que par nature il se sentait plus porté par l'écriture de drames, ce que je n'aurais jamais deviné.

Qu'il a aussi écrit ses mémoires, A la ville comme à la scène, que je vais essayer de me procurer.

Et qu'il n'aime pas qu'on parle de théâtre de boulevard mais d'un théâtre de divertissement. Tellement mieux en effet.

Voici le lien, en espérant que l'auteur de cet article ne m'en veuille pas, ne lui ayant pas demandé la permission.

http://www.tatouvu.com/w/wwa_FicheArti?id=971&a=/public

13 janvier 2011

Ecrire loin de Paris

question_du_jourDoit-on vivre dans une grande ville pour se faire jouer ? Etre entourée de vaches et de brebis, est-ce que cela fait avancer une carrière dans l'écriture ? Ma foi, pas vraiment.

Certes, habiter dans un pays où l'on parle sa langue est déjà un sacré avantage, car indépendamment de mes efforts en anglais, je n'arriverai jamais à concurrencer les auteurs britanniques sur leur terrain. Mais si j'habitais Paris, qu'est-ce que je ferais de différent ?

Est-ce que j'irais frapper à la porte des théâtres ? Mon Dieu, quelle horreur ! Je préférerais encore prendre une douche froide. Créer une troupe ? Pfft, pas le temps. En revanche, je participerais sûrement plus régulièrement à des concours de théâtre et chercherais aussi à faire partie d'une association ou deux pour rencontrer des gens intéressés par les mêmes choses que moi. Difficile de rejoindre un groupe d'écriture en Angleterre par exemple, car la langue reste une immense barrière. Je ne peux pas critiquer un texte en anglais aussi bien qu'en français, donc ma contribution est plutôt limitée.

A Hollywood, ils conseillent aux aspirants scénaristes de tout faire pour se mettre dans la mêlée et rencontrer des gens du métier. Je comprends bien l'idée, mais je me demande aussi comment les producteurs américains font pour ne pas distribuer des claques à longueur de journée. Ils doivent avoir les oreilles saturées à force d'entendre des pitch.

Quand j'entends que des scénaristes présentent des histoires sans avoir écrit le scénario, je m'inquiète un peu. Un pitch peut être excellent, résumer une histoire de manière fantastique, mais malheureusement il ne garantit pas que la continuité dialoguée tiendra la route sur 120 pages et que l'ensemble sera d'un bon niveau. On peut être très convaincant à l'oral, être une commerciale super efficace, vendre super bien des biscuits pour chats par exemple, cela ne veut pas dire qu'on vendra les meilleurs.

Enfin bref, je lis avec une certaine curiosité les blogs américains sur le sujet.

Je lis toutes leurs théories sur les efforts de marketing que l'on doit faire une fois la plume posée, mais n'étant pas Superwoman et étant plutôt lente à pondre une histoire, je ne peux pas dire que je me lance dans la mêlée, tête la première. Certes, j'ai ouvert ce blog, donc je fais des progrès, mais ce qui m'intéresse surtout, c'est d'amasser une bonne douzaine de textes dont je suis satisfaite avant de courir dans tous les sens.

Pour l'instant, la compagnie des vaches anglaises me convient très bien. Elles ne m'aident pas beaucoup, c'est clair, mais je dois dire qu'elles sont très paisibles à regarder.

 

11 janvier 2011

Jouer la comédie, à Hollywood

L'actrice Jennifer Aniston vient d'être critiquée par l'acteur Rupert Everett. Celui-ci s'étonne que, malgré une série de flops, sa carrière prospère toujours à Hollywood. Il est surpris aussi, qu'après la prestation donnée par Colin Firth dans Mamma Mia !, l'acteur ait toujours une place à Hollywood.

Je ne suis pas de ceux qui vont critiquer quelqu'un pour avoir une opinion. Il y a tellement d'acteurs à Hollywood qui disent des platitudes de peur de se mettre les studios à dos, du genre : Oh ! Tous mes collègues dans ce film étaient extraordinaires, le script tellement fantastique que je l'ai lu d'un trait... que je me demande pourquoi on leur demande encore leur avis. Ces propos admiratifs passent encore lorsque le film qu'ils défendent est bon, mais quand on parle d'un navet, se taire serait encore mieux.

Cela m'amène à faire un aparté: à quoi servent les interviews qui sont menées sur le tapis rouge avant une première ou la cérémonie des Oscars, par exemple ? Qu'est-ce qu'on y apprend d'intéressant ? Et votre robe, elle a été faite par qui ? Vous pouvez tourner un peu pour voir comment elle vous va de dos ? Un jour, je prendrai le temps de retranscrire ces échanges profonds (cela devrait être quelque chose).

Pour revenir à Rupert Everett donc, je trouve bien qu'un acteur dise ce qu'il pense. Certes, sa carrière est en perte de vitesse depuis quelques années, mais cela ne lui enlève pas le droit d'avoir une opinion sur ce qui se passe autour de lui.

Et il n'a pas tout à fait tort. J'aime bien Jennifer Aniston, mais bonjour les navets ces derniers temps ! C'est toujours plus ou moins la même prestation qu'elle nous sort, et son choix de scripts n'est pas terrible, pour ne pas dire lamentable. Le fait qu'elle continue à aligner les fours sans aucune conséquence immédiate sur sa carrière est un peu surprenant en effet. Aurait-on autant de patience avec un scénariste ou un dramaturge ? Après un seul échec, ce ne serait pas plutôt Allez salut ?

Et elle n'est pas la seule dans ce cas d'ailleurs. Une autre actrice que j'aime bien, Sandra Bullock, est en train de sérieusement perdre la boule. J'ai essayé de regarder All about Steve avant-hier. Mon Dieu ! Quelle horreur ! Qu'est-ce qui lui a pris de dire oui à un tel projet ? Je n'ai pas été jusqu'au bout.

En ce qui concerne Colin Firth, je n'ai pas non plus vu Mamma Mia ! dans son intégralité car ce film m'énervait, donc je ne peux pas juger. Certains critiques, au moment de sa sortie, disaient qu'à force d'être stupide, ce film en devenait presque bon. Euh, pour moi, plus c'est stupide, plus c'est stupide, il n'y a pas à tortiller... Je pense que la réputation de Colin Firth a été sauvée parce que le film a fait beaucoup d'entrées.

Tant qu'on est à s'extasier sur les choix bidons de certains acteurs, mentionnons Meryl Streep en passant. A-t-elle un grave problème de lunettes depuis deux ou trois ans, ce qui expliquerait les scripts fadasses pour lesquels elle s'engage ? Mamma Mia ! Pas si simple...

Rupert Everett n'a donc pas tort. Certains acteurs dans le passé ont été beaucoup moins chanceux que Jennifer Aniston et autres, et ont été mis sur une voie de garage pour toujours suite à un ou deux échecs au box-office. Ce n'est pas un propos amer de sa part selon moi, c'est un fait.

 

 

7 janvier 2011

Le brise-cœur (1972)

clip_filmUn film que je n'avais jamais vu et qui vient de passer à la télé anglaise et que j'ai enregistré (titre original : The Heartbreak Kid). J'avoue que je n'ai pas été déçue. Je regardais un programme commémorant les dix ans d'un sitcom britannico-irlandais que j'aime bien, Father Ted, et, en fin de programme, les auteurs de cette série faisaient référence à ce film.

Comme j'aime bien ce qu'écrit ce duo d'auteurs (Arthur Mathews et Graham Linehan), j'ai pris note et l'ai enregistré aussi vite et j'avoue que je ne regrette pas, car il y a deux scènes en particulier dont je me souviendrais pendant longtemps. Evidemment, il n'est pas surprenant d'apprendre que le scénario a été écrit par Neil Simon (sur une histoire de Bruce Jay Friedman), alors on est dans de bonnes mains, mais tout l'honneur revient à l'acteur principal, Charles Grodin, dont le jeu est époustouflant.

L'histoire commence par un mariage, celui de Lenny (joué par Charles Grodin) et de Lila, puis par leur départ en voyage de noces à Miami Beach. Manque de bol, ils se sont à peine passé la bague au doigt que Lenny se lasse déjà de Lila et craque pour une autre fille, Kelly (jouée par Cybill Shepherd), dont il essaie de se rapprocher malgré l'opposition flagrante de son père.

L'acteur Charles Grodin porte le film à lui tout seul. On le regarde, les yeux écarquillés, essayant avec un aplomb infaillible de quitter sa femme durant leur voyage de noces et de convaincre le père de sa nouvelle copine qu'il est l'homme qui lui faut.

Je parlais de deux scènes que je ne suis pas prête d'oublier : la première, celle où il essaie de parler franchement au père de Kelly de la panade dans laquelle il se trouve et de son plan pour s'en sortir (à savoir larguer sa jeune épouse)... Scène hilarante. Celle aussi où il rompt avec la pauvre Lila n'est pas mal non plus.

Un tour de force pour un acteur de rendre un personnage plutôt vache aussi sympathique.

Les frères Farelli ont, paraît-il, tourné une nouvelle version de ce film en 2007 avec Ben Stiller. Je ne l'ai pas vue donc je ne peux pas juger, mais à en lire les critiques, cela n'a pas l'air d'être le pied. Pourquoi refaire un film en moins bien, on peut se demander...

6 janvier 2011

Scénario de Woody Allen

DSC01845Un scénario bilingue (anglais-français) que j'ai oublié de mentionner lors de mon dernier message.

Harry dans tous ses états (titre original : Deconstructing Harry) publié par les Cahiers du cinéma.

Voilà, ma collection est complète.

5 janvier 2011

Les scénarios de Woody Allen

J'en ai quelques-uns, parfois le même dans différentes éditions. J'aime bien les livres, je n'y peux rien.

Alors voici ma petite collection de trois éditeurs différents : les éditions Point Virgule, une petite collection bilingue très sympa des Cahiers du cinéma et l'Avant-Scène.

Tout d'abord Annie Hall :

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Puis mon scénario préféré de Woody Allen, Crimes et délits :

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 Et Hollywood Ending, Maris et femmes et Hannah et ses soeurs :

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Cela fait du bien de les relire de temps en temps.

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MES  PIÈCES DE THÉÂTRE (ici)

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