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La tête à rire
29 novembre 2010

"Une certaine rencontre"

clip_filmUne certaine rencontre est un film de Robert Mulligan datant de 1963, écrit par Arnold Schulman, avec Natalie Wood et Steve McQueen.

Quel plaisir ce film !

Il s'agit pourtant d'une comédie dramatique traitant d'un sujet sérieux (l'histoire d'une jeune fille qui se retrouve enceinte suite à une liaison passagère), mais j'ai trouvé ça très distrayant.

On n'en fait plus beaucoup de films comme ça, où l'on prend son temps de faire évoluer l'action. Ici, pas de jeu surexcité des acteurs, de rythme faussement effréné de l'action, on laisse à tout le monde le temps de faire son boulot.

Dans certaines comédies actuelles, qui ne sont souvent pas très drôles d'ailleurs, les acteurs en font beaucoup trop, comme s'ils paniquaient parce qu'il fallait faire rire.

Je me souviens d'une prestation particulièrement bizarre d'Uma Thurman dans Un mari de trop (j'ai lâché au bout d'une demi-heure) où on se demandait si elle n'était pas en permanente surdose de café.

Dans ce film, c'est tout le contraire, il y a beaucoup de pauses, de jeux de regard, de silences, de plans figés sur les expressions des acteurs.

Je ne savais pas que Steve McQueen aurait été capable de me faire rire, mais j'ai trouvé son jeu très amusant.

Malheureusement je ne crois pas que ce film soit sorti en DVD en France.

C'est à ne rien y comprendre.

 

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26 novembre 2010

"Un petit jeu sans conséquence" (3H, 2F)

59349723_p_1_Un petit jeu sans conséquence, de Jean Dell et Gérald Sibleyras, une pièce en trois actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 1119).

Je n'ai jamais vu cette pièce, mais je l'ai lue et j'ai bien aimé.

C'est l'histoire d'un couple qui prétend se séparer comme ça, sur un coup de tête, et est plutôt surpris de la réaction des gens et des conséquences sur leur petit jeu.

Très chouette.

En revanche, j'ai acheté la pièce Comédie romantique de Gérald Sibleyras et je n'ai pas trouvé ça très intéressant.

24 novembre 2010

"La proposition"

clip_filmLa proposition d'Anne Fletcher.

Une comédie, vraiment ? Je n'ai pas rigolé une fois.

J'ai vu ce film à Paris il y a deux ans et ai essayé de le regarder à nouveau l'autre jour à la télé pour voir si j'avais eu tort de le trouver aussi nul. J'ai lâché assez vite.

C'est étrange, car j'aime généralement bien les films que choisit Sandra Bullock, du style Speed ou L'amour à tout prix, mais alors là, j'ai été tellement déçue que j'ai téléchargé le scénario (en anglais) pour voir si le texte était un peu meilleur. Réponse ? Non.

Trop de clichés, manque de feeling entre les deux personnages principaux, et bonjour les lourdeurs...

La scène où ils se retrouvent tout nus par exemple, par accident !!! Qui se déshabille sur un balcon et tombe sur une fille qui se trouve là, aussi toute nue, car elle a eu peur d'un chien et a été distraite dans sa recherche d'une serviette éponge (si je me souviens bien) ?

Depuis ce film d'ailleurs, j'ai tendance à télécharger (en anglais) les films des comédies romantiques américaines qui sortent pour éviter de m'ennuyer en salle.

J'ai ainsi lu Valentine's Day, Donne-moi ta main, Four Christmases, Marley et moi, Away we go... aucun scénario qui m'a fait quitter mon salon, je dois dire.

Même quand on aime rire, ce n'est pas tous les jours qu'on s'amuse...

21 novembre 2010

La tête à pleurer...

sad_faceEh oui, j'ouvrirai un de ces jours une rubrique intitulée La tête à pleurer...

Je m'explique : il faut que je me mette à écrire des drames, car il me semble qu'il n'y ait que les récits dramatiques qui marchent ou soient considérés dans les concours d'écriture dramatique.

Je souhaiterais participer au concours des Journées de Lyon des auteurs de théâtre, mais lorsque je vois les gagnants des années précédentes, on ne peut pas dire que je sois pliée en deux !

Enfin bref, je m'y mets tout de même.

Pour être honnête, cela fait plus d'un an que je m'y colle.

J'essaie d'écrire une pièce sur les répercussions d'un accident de la route sur une famille, mais j'avoue avoir du mal à passer du temps chez moi à m'auto-déprimer.

J'aime bien voir une pièce dramatique de temps en temps, si c'est une pièce forte, intelligente, originale, mais je ne vais généralement voir un drame que si je ne trouve pas de comédie qui me tente.

Pourquoi on se précipiterait tous dans une salle, paierait 40 euros ou plus pour en sortir le moral à zéro ? La vie est suffisamment difficile comme ça sans en rajouter, non ?

Mais bon, indépendamment de mes réserves sur le sujet, je me force à écrire cette pièce dramatique.

Cela m'est difficile, je le répète, car ma pièce est hyper déprimante et je trouve que c'est pathétique de me retrouver le week-end à deux doigts des larmes devant mon ordinateur.

Mais je la finirai, alors attention, préparez vos mouchoirs !

 

19 novembre 2010

"Huis clos" (2H, 2F)

DSC01772 Huis clos, de Jean-Paul Sartre.

Comédie ? je vous entends dire...

Je sais que ce n'est pas une pièce très marrante, mais c'est celle qui m'a le plus marquée, celle qui m'a mis pour la première fois dans la tête que j'aimerais bien en écrire un jour.

Pas très hilarante comme histoire en effet, puisqu'elle parle de trois personnages qui se retrouvent en enfer. Ici, point de diable, ni de flamme... juste deux autres individus auxquels il est impossible d'échapper, l'enfer étant les autres.

J'ai vu cette pièce à l'école, grâce à une troupe qui s'était déplacée pour la jouer, devant une trentaine d'élèves environ.

Je suis sûre que les comédiens ont dû se demander à l'époque s'ils ne perdaient pas complètement leur temps, pourtant je me souviens encore très bien de la pièce et de leur prestation... comme quoi, on ne sait jamais l'impression que l'on fait sur les autres.

Je la reverrais volontiers.

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12 novembre 2010

"Deux vies plus une"

clip_filmJe viens de voir ce film sur TV5 et j'ai été agréablement surprise.

Le film raconte l'histoire d'une femme qui étouffe un peu dans sa vie de tous les jours et qui décide de commencer à faire ce qu'elle a toujours voulu faire : écrire.

L'histoire n'est pas pleine de clichés comme on aurait pu s'y attendre, j'ai aimé son rythme un peu décalé, différent.

Enfin un film où l'on se concentre sur les aspirations artistiques d'une femme, ce qui n'est pas si souvent.

J'ai beaucoup aimé l'interprétation d'Emmanuelle Devos et de Gérard Darmon et j'ai trouvé intéressant que leur couple accueille cette nouvelle donnée artistique ensemble, la plupart des scénaristes auraient opté pour qu'Eliane, le personnage principal, ait une liaison avec son éditeur.

Sympa.

11 novembre 2010

"La facture" (4H, 3F)

La facture de Françoise Dorin

DSC01596J’ai découvert cette pièce grâce à l’émission de Pierre Sabbagh « Au théâtre ce soir » que je voyais régulièrement lorsque j’étais petite.

Je dois dire que c’est en grande partie grâce à cette émission que je me suis orientée vers le théâtre.

Chaque semaine, les comédies jouées étaient les plus marrantes les unes que les autres et le plaisir et la bonne humeur qu’on ressentait après de tels  spectacles sont restés avec moi jusqu’à ce jour.

La facture m’a trottée dans la tête pendant longtemps. Cette idée qu’il y aurait une facture à payer un jour si on était trop heureux pendant trop longtemps m’a bien amusée, mais aussi perturbée, je dois dire.

L’actrice Jacqueline Maillan est pour beaucoup dans le succès et le souvenir que j’ai de cette pièce. Il y a peu d’actrices qui me font rire mais elle, elle y arrivait à chaque fois.

Le texte a été publié par l’Avant-Scène le 15 décembre 1968 (no 416)

10 novembre 2010

Ma cuisine

Je ne sais pas ce qui se passe dans ma cuisine, mais il y a un petit coin entre mon four et ma bouilloire où je suis toujours inspirée.

Passionnant, me direz-vous...

Mais oui, pas la peine de rester des heures devant mon écran d'ordinateur en attendant que l'inspiration me vienne. Je n'ai qu'à aller me faire un thé, rester un moment en attendant que ma bouilloire chauffe et v'là pas que j'y vois beaucoup plus clair !

Pareil en voiture d'ailleurs. Il suffit que j'aille faire un tour en voiture pour régler beaucoup de problèmes de structure.

Certes, je ne devrais pas le crier sur les toits, car mon attention pour ce qui se passe sur la route en est sûrement diminuée, mais je vis à la campagne heureusement et plus les rues sont désertes et monotones, plus ça marche !

Ceci n'est pas un conseil; je ne dis à personne d'aller faire un tour du côté du rond-point des Champs-Elysées pour y trouver l'inspiration et y régler des moments clés de leurs récits.

Juste que le processus d'écriture est en ce qui me concerne loin d'être scientifique, voire carrément curieux.

9 novembre 2010

"La surprise" (2H, 3F)

DSC01770La surprise de Pierre Sauvil, une pièce en trois tableaux publiée par l'Avant-Scène en 1999 (numéro 1060).

Très sympa, cette pièce. Je viens de la relire et c'est tout à fait le genre de pièce que j'aime : drôle, bien construite, pas vulgaire.

C'est l'histoire d'une rencontre entre un PDG peu sympathique, qui ne pense qu'au fric, et un type solitaire un peu paumé qui vit dans le même immeuble et qui décide un jour de venir mettre fin à ses jours devant sa porte.

Je l'ai vue à la télé en France il y a deux ou trois ans, et c'est vrai que l'interprétation de Darry Cowl dans le rôle du paumé était exceptionnelle. Je ne vois pas très bien quel acteur aurait pu mieux servir ce texte.

Je n'ai pas lu les deux autres pièces de Pierre Sauvil, Soleil pour deux et Portefeuille, mais je vais me les procurer.

Je suis étonnée que cette pièce ne soit pas jouée plus souvent.

8 novembre 2010

Ecrire pour le théâtre

question_du_jourLe processus d'écriture est-il vraiment marrant ?

Au début, quand on a une idée et qu'on la note, c'est sympa, on imagine plein de possibilités. Si c'est un bon jour même, on arrive à écrire une vingtaine de pages qui tiennent la route et à imaginer différentes directions dans lesquelles aller. Puis bang ! Plus rien, le blocage complet. On n'a que 25 pages, plein de notes, et on ne peut plus continuer.

Deux options sont alors possibles (selon mon expérience) :

On s'entête, on griffonne des heures durant pour essayer de se forcer à écrire la suite, ce qui n'a jamais marché pour moi. Ou on s'arrête, met l'histoire de côté et on passe à autre chose.

Est-ce vraiment marrant d'arrêter une histoire pour laquelle on a tout laissé tomber pendant des jours ? Non. On se demande si on est doué pour l'écriture ou si on est malchanceux; pourquoi un récit ne nous arriverait-il pas tout cuit pour une fois ? Bref, trois mois passent et, alors qu'on commence à bloquer sur un autre projet, on se dit : "tiens, tiens; si j'allais relire cette histoire..."

On la sort donc du placard et là, panique ! "Mon Dieu ! C'est tout ce que j'ai écrit ?" ou "Oh là là ! C'est nul !" ou encore "O.k. ce n'est pas trop mal, mais quel boulot m'attend !" Et c'est malheureusement là que d'autres questions se forment, du genre : "Mais qu'est-ce qui me prend de me lancer dans de tels plans foireux alors qu'il fait si beau dehors ?"

Mais on s'y remet et, à force de réfléchir, on trouve une nouvelle direction. Après tout, on a déjà passé trop de temps sur cette histoire pour s'avouer battu... A ce stade, il est vrai que l'idée de départ paraît beaucoup moins amusante, et on arrive même à questionner si c'est une bonne idée, voire une idée tout court. Enfin bref, on arrive tant bien que mal à une première mouture qu'on remet de côté car, cette fois, on est complètement épuisé. On a tellement travaillé sur ce texte que l'on n'y voit plus rien, et si la moitié s'auto-traduisait subitement en arabe, il n'est pas sûr qu'on s'en rende compte.

Et puis un jour, voilà que cette histoire réapparaît dans notre conscient ! Alors on la reprend et d'autres moments peu hilarants se représentent quand on réalise qu'elle est loin d'être finie, ne tient pas du tout la route ou part dans tous les sens. "De quoi ça parle ?", on se demande après avoir pourtant passé des semaines dessus. Malgré tout, on continue, on coupe et colle, coupe davantage qu'on colle, surtout des paragraphes qui paraissaient pourtant si géniaux il y a peu.

On se dit qu'il va aussi falloir penser à corriger l'orthographe, vérifier la grammaire, s'assurer de la logique de l'ensemble, que le personnage qu'on a fait sortir une demi-heure plus tôt de scène ne se lance pas tout d'un coup dans une grande tirade... On en bâille d'avance.

D'accord, à la fin, quand on s'est relu et qu'on ne veut plus rien changer, on éprouve une certaine satisfaction, mais aussi une certaine déception de voir que toutes les heures passées ont donné si peu : une histoire tellement simple qu'elle semble avoir été pondue en une demi-heure ! Et on ne relaxe pas encore pour autant, car qu'en faire de cette pièce ou de ce scénario ? "Quoi ? Personne ne veut lire ce texte qui m'a pris tant de temps à écrire ?"

Alors on pense à diverses solutions de marketing, aucune très alléchante... et c'est là que boum ! Une autre idée nous arrive et c'est reparti mon kiki !

5 novembre 2010

"L'héritière" (3H, 6F)

58699515_pMa dernière lecture (en anglais) !

Je parle de cette pièce car je l'ai bien aimée. J'ai d'abord vu le film du même nom à la télévision anglaise (réalisé par William Wyler). Je découvre beaucoup de dramaturges intéressants de cette manière.

Certes, la pièce ne fait pas vraiment rire, mais j'ai trouvé l'évolution psychologique des personnages très bien menée.

C'est l'histoire d'une héritière qui est charmée par un soupirant qui ne semble malheureusement n'en vouloir qu'à son argent.

Cette pièce a été écrite par Ruth et Augustus Goetz, inspirée du roman d'Henry James Washington Square (que je n'ai pas lu).

Un texte qui a retenu mon attention, dirons-nous...

2 novembre 2010

"Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu"

clip_filmde Woody Allen

J'ai vu ce film lors de mon dernier passage à Paris. J'avais été avertie qu'il se passait quelque chose de singulier à la fin par un ami de la copine avec laquelle je suis allée le voir.

Je dois dire que j'ai été un peu surprise par le non-dénouement des conflits, mais à réflexion, c'était le but du film, montrer comment les gens se mettent dans la panade.

Plus j'y pense, plus je me dis que Woody Allen a fait fort. On apprend dans les manuels de scénario à présenter un conflit dans les dix premières minutes de l'histoire et de passer le reste du temps à le régler. Woody Allen a fait tout le contraire. Il passe une heure et demie à créer le conflit et une fois qu'il est bien installé, allez hop, on s'en va, on laisse les personnages nager dans leur misère.

J'ai trouvé ça intéressant en tout cas. Les films de Woody Allen que je préfère restent toutefois Crimes et délits et Annie Hall.

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